Étiquettes
avocat, citations, fleur, forme, humeur, justice, lifestyle, moral, pleurs, problèmes, santé, syndicaliste
De Malcolm de Chazal / Penser par étapes
Inutile de vous le cacher, je n’ai pas le moral, et ce n’est pas seulement le problème de la disparition de ma maman.
Pour mon souci dentaire, il faut que je me rende demain aux urgences d’un hôpital, car il va falloir que l’on intervienne sur un abcès qui nécessite une anesthésie générale.
Et puis, comble de malheur, je me suis rendue chez l’avocat qui doit me représenter dans mon affaire « serpent de mer » de mon dernier employeur. Alors que j’avais reçu un mail qui m’avait fait espérer que celui-ci était prêt à se battre pour défendre des principes qui me sont chers, je me suis trouvée face à un homme très mou, qui en définitive, ne savait pas grand chose des détails du dossier(donc il m’a complètement pipeauté).
J’avais travaillé de longues heures pour mettre en évidence les pièces les plus parlantes pensant que nous aurions l’occasion d’en parler. En fait, il m’avait fixé rendez-vous uniquement pour que je signe la convention d’honoraires et lui remette les chèques.
Je me suis donc fait (une nouvelle fois) abuser. Il m’a dit qu’il allait me demander des pièces, sauf que moi j’étais censée repartir en province pour vider l’appartement de ma maman, avec ce problème dentaire qu’il fallait que je soigne, sous peine de me retrouver avec une insensibilité à vie de la lèvre, de la mâchoire, et de la langue côté droit.
Donc déjà le fait d’aller passer de longues heures aux urgences d’un hôpital, de devoir envisager cette intervention (qui sera certainement douloureuse pour les suites), et de combiner tout cela avec ma famille de province, je ne pensais pas me retrouver face à un avocat qui était au point zéro du dossier, et qui pensait que j’allais être disponible pour lui communiquer d’éventuelles pièces complémentaires. Je lui ai dit qu’à l’hôpital, pendant ma convalescence, ou en province, il ne pourrait compter sur moi, car en province je ne serai pas reliée à l’informatique, ni à mon dossier qui en fait constitue plusieurs grosses boîtes d’archives.
Donc j’ai été immensément déçue et depuis, je ne fais que pleurer. J’attends qu’il revienne vers moi pour mettre les choses au point, mais j’ai la nette sensation de m’être fait avoir, et je n’aime pas ça. Il m’a dit quand je lui racontais qu’un syndicaliste m’avait affirmé que c’était la gestionnaire RH qui aurait dû être licenciée, que c’était en fait ce que j’aurais voulu entendre (or, ce syndicaliste, après, m’a adressé d’autres victimes ce qui m’a permis d’étoffer mon dossier). Lui, en revanche, il m’a écrit un mail me disant que j’avais bien été harcelée, et maintenant il me dit qu’il faut apporter une preuve au tribunal, alors qu’il y en a plein dans le dossier ce qu’a fait remarquer la direction départementale du travail. Pour lui, cela n’a pas convaincu les magistrats, mais si on parle des expertises psys complètement manipulées et fausses (ce sont d’après moi les ordres qui ont été donnés dans ce sens par les magistrats eux-mêmes pour défendre l’employeur), donc aucune preuve ne convaincra ces magistrats.
J’ai porté l’affaire à la Cour de Cassation pour obtenir une délocalisation pour suspicion légitime qui m’a été encore refusée, mais j’ai l’intention de porter l’affaire à la Cour Européenne des Droits de l’Homme. J’espère vraiment que l’affaire France Télécom/orange qui va être examinée début mai permette un électrochoc sur les magistrats eux-mêmes. Sur ma juridiction, les instances judiciaires sont pro-employeur et ce n’est pas normal, alors qu’il y a eu des suicides et d’autres victimes. Je me demande si au final, je ne vais pas en vouloir davantage aux magistrats qu’à mon employeur. Ils sont là pour réparer, et au contraire, ils aggravent. Je comprends vraiment pourquoi la veuve d’un des suicidés de mon entreprise ait fini elle-même par se suicider.
J’aimerais tellement pouvoir me reposer, pour récupérer, et au contraire, je suis plus que jamais débordée par l’administratif. Aujourd’hui, j’ai dû faire des courriers pour clore certains dossiers de ma maman (CPAM, Mutuelle). Cela ne m’aide pas non plus.
Je traverse une mauvaise période, à un moment où j’aimerais tellement profiter du printemps, de la nature environnante.
Que de choses difficiles, bon courage Ava, bises
J’aimeJ’aime
Merci Paquerette, c est vraiment une période noire de mon existence, je n avais pas besoin du problème dentaire en plus, sans parler de l histoire d avocat. 🙄 et tout doit être résolu vite.
J’aimeJ’aime
en effet tout se ligue contre toi, j’espère en premier lieu que tu ne vas pas trop souffrir après cette opération.
Pour l’avocat en effet il n’a pas l’air très motivé, pour les honoraires là ça va bien.
Ils sont de plus en plus comme ça parait-il.
Pour les démarches je vais être obligée d’en faire beaucoup car ma soeur a son mari qui est en fin de vie hors elle n’a jamais eu d’internet malgré mes recommandations, elle va devoir après son décès demander la réversion de sa retraite et tout se fait comme ça.
Il va falloir que je créais des comptes pour la sécu, les caisses de retraite, je vais devoir le faire de chez moi car pas de connexion chez elle.
je n’ai pas fini de me battre pour elle alors que je n’avais presque jamais de nouvelles.
Bon courage, bises.
J’aimeJ’aime
Oui pour l informatique, j ai eu le problème avec ma maman. La notaire nous demandait les derniers relevés de pensions, or ils ne sont plus émis depuis fin 2017. Nous nous sommes servies de la déclaration d impôt. En plus quand on téléphone à certains organismes sociaux, les appels sont payants.
L avocat a du mal à croire que mon avocat des prud hommes ne pouvait pas s occuper du pénal. Je lui ai déjà dit que non, s il recommence sur le sujet, je vais me fâcher. Je crois qu avec le Bâtonnier, ils se sont trouvés mal à l aise quand ils m ont laissée seule à la dernière audience, car je n acceptais pas de lui verser 600 euros pour écrire 9 mots que je lui dictais pour une question prioritaire de constitutionnalité. Là c est moi qui reprend cette partie de l affaire. Le Tribunal l a gardée sous le coude alors qu elle aurait dû déjà être transmise à la Cour de Cassation et celle-ci aurait déjà eu le temps de répondre. C est vraiment la guerre avec les magistrats. L avocat prétend qu ils n aiment pas qu on parle hors audience, or il faut bien rédiger des observations au fur et à mesure des décisions prises. Il faut croire aussi qu ils ne sont pas très droits dans leurs bottes, car l affaire passe à huis clos, donc pas de journaliste judiciaire dans la salle.
J’aimeJ’aime
En effet les soucis s’accumulent , j’espère que tu trouveras quand même un coin de ciel bleu dans ce gris foncé
Bises
J’aimeJ’aime
Ma pauvre… je ne sais pas comment je réagirais à ta place. J’aimerais pouvoir t’aider, mais je n’ai pas de contact dans ces milieux-là/
J’aimeJ’aime