Adémar est un sacré lascar, un peu paillard, un peu pochard.

Hier au soir, encore, il est sorti tard. Ses « bons » amis l’ont entraîné dans un bar,celui de la belle Esmeralda au port de Nulle Part.

Il en est sorti un peu hagard, dans le coltard, après avoir tâté de la cougar et ses plumes de casoar.

Il est revenu au château de Beaupart dans sa jaguar, en sachant qu’il allait vivre un cauchemar, quand il devra expliquer son air blaffard et son retard.

Sa femme, la fée Pachié, manie sa baguette magique comme un rouleau à pâtisserie et il a toujours peur de ses sortilèges ; l’autre fois, elle l’avait transformé en jarre, et ce, pendant trois jours, un vrai supplice.

Au milieu du chemin, il dût se soulager dans les fourrés, et entendît un miaulement. C’était un petit chaton tout mignon qui semblait perdu. Quel hasard, fée Pachié, adore les chats, en plus du bouquet de fleurs qu’il a pu prendre chez le fleuriste en le réveillant en braillant à cause du pinard, serait-il devenu veinard ?

Et arrivât ce qui devait arriver, Fée Pachié craqua face au petit geignard, et oublia le fêtard. Elle l’appela Balthazar.

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Ademar est le prénom à l’honneur pour le cour de récré de Jill Bill de cette semaine. Un prénom assez noble qui signifierait « noble » et « célèbre » (germain « adal » et « mar »). Je le trouve un peu pompeux, et je pense qu’il doit bien s’accorder avec un nom à particule. Je ne verrai pas quelqu’un s’appeler Ademar Bourin.

Il existe aussi avec la variante avec un h entre  « d » et le « e » : « Adhémar ».

C’est un prénom médiéval, peu usité, mais qui pourrait revenir à la mode.

Il y a eu un Adémar de Monteil : évêque du Puy, dans le Velay, auteur présumé de l’hymne Salve Regina et prédicateur de la première croisade à laquelle il participe (11e siècle). Cela ne nous rajeunit pas !