Terrible nouvelle, mais pas étonnante, car depuis la coupe du monde de football en Afrique du Sud, nous savions que la santé de Nelson Mandela était fragile.

Il s’est éteint hier jeudi 5 décembre 2013 dans la nuit.

C’était bien sûr un grand homme auquel je me référai. J’écoute les journaux télévisés en boucle, et je dois dire que quelqu’un qui a passé des années à casser des cailloux pour en faire des craies, et qui une fois sorti de prison après 27 années a pardonné et voulu d’abord et avant tout faire la paix, ne peut que nous donner à tous des leçons de vie.

Il témoigne en plus d’une belle longévité, car il est mort à 95 ans.

Il aura pu voir le plus grand pays du monde au niveau puissance les Etats Unis élire un président noir, ce qui semblait impossible quelques dizaines d’années plus tôt.

sur internet, il est associé à Martin Luther King, et à Gandhi.

Un grand homme des 20e et 21e siècle comme il y en a peu.

Parmi ses citations célèbres, je choisirai celle-ci :

« Etre libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres.« 

Ces funérailles auront lieu le 15 décembre prochain, mais déjà beaucoup de pays ont mis leur drapeau en berne.

J’ai un peu l’impression que le 21e siècle ne nous a pas encore produit un grand homme (ou une grande femme) de cette envergure, et qu’il nous en faudrait bien, en tant que guide. Le pape ou les responsables religieux d’autres religions ne sont plus autant des références.

Cela arrive au moment où un sommet sur la paix et la sécurité en Afrique a lieu, car ce continent connaît encore des remous, avec la décision de la France d’intervenir en Centrafrique.