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12 dimanche Sep 2021
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21 jeudi Juin 2018
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droit, entreprise, France Télécom, justice, orange, procès, salarié, société, suicides, syndicat, travail
L’affaire aura pris plus de neuf ans, avec les différentes enquêtes à réaliser sur la vague des suicides qu’a connue cette société en 2007 et suivantes. Le Procureur de la République avait décidé de poursuivre la direction de l’époque, mais deux cadres dont la responsabilité avait été mise en cause ont exercé des recours prétendant qu’ils n’étaient pas responsables hiérarchiquement pour certaines des victimes, et même ne les connaissaient même pas.
La Cour de Cassation a rendu un arrêt début juin 2018, estimant que malgré tout, ils devaient être confrontés à la justice dans cette affaire.
Cependant, la charge d’« homicide par imprudence » n’a pas été retenue. A mon sens, étant donné le contexte et considérant un document distribué aux cadres, le système « next » où il était bien question de la possibilité avec les méthodes employées de dépression, et même de suicides, pour ceux qui n’arriveraient pas à accepter la nouvelle organisation, l’employeur envisageait vraiment la possibilité de perte de vies humaines ou d’atteintes graves à la santé. Elle est encore bien gentille avec eux la justice.
Le problème de fond posé par cette affaire est le fait que ce soit un harcèlement « institutionnel », et non un « harcèlement moral individuel », et que la loi ne le prévoit pas. Mais certainement la loi contre le harcèlement moral pourra néanmoins être appliquée.
Que risqueront les personnes mises en cause ? On sait bien que pour les primo-délinquants, et c’est certainement le cas de ces personnes, la justice ne peut émettre que des peines de prison « avec sursis » et que peu de peines, sinon aucune, n’ont été prononcées dans ce domaine par la justice française, à croire qu’un employeur a droit de vie ou de mort sur ses salariés, comme l’avaient autrefois les anciens seigneurs sur leurs vassaux.
Tout autre citoyen, comme ces femmes violentées, brutalisées par leurs maris qui pour se défendre finissent par le tuer, se trouvent poursuivies par la justice et même condamnées à de la prison ferme.
Il semblerait qu’une entreprise quant à elle a le droit de mettre en place des systèmes de déstabilisation organisés à l’égard de ses salariés, des systèmes extrêmement élaborés, souvent avec des cabinets extérieurs, qui enseignent comment pousser à bout un salarié, comment lui supprimer tout travail, ou le travail intéressant, ou lui attribuer des tâches inférieures à son statut, à le mettre à l’écart, ne le convoquant plus à des réunions, le privant d’informations, à faire en sorte qu’au quotidien il se trouve mal. Dans mon ancienne entreprise, un cadre de haut niveau s’était retrouvé avec les stagiaires et son directeur ne lui adressait plus la parole. Une autre se retrouvait dans le local à archives, sans formation à ses nouvelles tâches.
Souvent, malheureusement, les personnes qui sont victimes à titre individuel de ce genre de pratique, sont des personnes très qualifiées et impliquées, qui certainement sans le vouloir ont dû susciter la jalousie larvée d’autres salariés, qui, à leur insu, ont mené un travail de sape auprès de la direction. C’est ce que j’ai pu découvrir avec ahurissement dans ma propre affaire après l’enquête qui a été menée. Que voulez-vous à notre époque les gens pour garder leurs jobs doivent avaler des couleuvres, ils engrangent de la frustration, ils ne disent rien en apparence devant votre réussite, mais leur ressentiment est réel ? Leur but c’est de prendre la place de l’autre, donc parfois, il y a des connivences qui vont intoxiquer l’esprit de la direction, et une personne devient « non grata », la « bête à abattre ».
C’est un peu comme le jeu télévisé de Koh-Lanta : il ne faut pas se mettre trop en avant, ne pas trop réussir, pour aller jusqu’au bout de l’émission, sinon, tôt ou tard on cherchera à vous exclure si vous n’avez pas le collier d’immunité.
Je trouve que dans l’affaire de France Telecom/Orange, l’enquête a pris trop de temps. Certes les suicidés ne sont plus de ce monde, mais le temps a dû sembler long pour les familles qui attendent la reconnaissance de leur préjudice, la perte injuste d’un être cher, qui au tout début a été qualifié de « lâche » sur les réseaux sociaux, avant que l’analyse d’une inspection du travail ne révèle qu’ils ont été poussés à bout par la direction qui entre autres les nommait à des postes sans la formation nécessaire.
Et puis, pendant toutes ces années, d’autres entreprises ont pu utiliser ces mêmes méthodes. Savoir qu’il va y avoir une audience en pénal va peut être maintenant les dissuader, mais combien de victimes auront encore souffert dans l’intervalle ?
J’attire votre attention sur l’interview d’une des parties civiles que je connais via les réseau sociaux et associations : Yves Minguy qui déclare dans un interview à La Voix du Nord (ici) que cela fait seulement 1 an et demi qu’il va mieux, alors qu’il est maintenant en retraite, et que la perspective de se replonger dans toute cette horreur le met extrêmement mal à l’aise. C’est certain 10 ans plus tard, on a pris de la distance avec les faits, mais la souffrance est toujours sous-jacente.
Il est clair que des entreprises aient parfois à supprimer des postes, donc à licencier des salariés, mais des plans sociaux sont prévus pour cela, et un licenciement économique fait toujours moins mal qu’une mise à l’écart pour que le salarié craque, mettant en danger sa vie !
a lire sur le sujet :
https://www.humanite.fr/suicides-correctionnelle-pour-lancien-pdg-de-france-telecom-656923
15 vendredi Déc 2017
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actualités médias, émissions, évolution, blague, droit des femmes, emploi, féminisme, France 2, humour, licenciement, médias, pétition, pétition Tex, polémique, rire, scandale, seniors, société, soutien à Tex, télévision, Tex, Twitter, violence faite aux femmes
Décidément, les temps changent. Les internautes s’expriment de plus en plus dans des polémiques en saisissant le CSA et même la secrétaire d’Etat à l’Egalité des droits entre les Hommes et les Femmes, Marlène Schiappa, pour l’affaire dont vous avez dû entendre parler, celle de l’animateur Tex de l’émission « Les Z’amours » sur France 2.
Le problème, c’est que la mauvaise blague sur les femmes battues, l’a été sur une autre chaîne C8, dans l’émission de Julien Courbet « c’est que de la Télé », et à l’occasion de la promotion de l’humoriste pour son DVD !
Tous ces gens qui zonent sur les réseaux sociaux à ne pas savoir quoi faire, se sont rués sur le sujet, et les « féministes » pures et dures ont tout de suite crié au scandale de la misogynie, parlant de la banalisation de la « violence faite aux femmes ».
Tout ce beau monde a, semble-t-il, perdu le sens de l’humour, et de la notion de blague, qui sert souvent à dénoncer des faits de façon détournée. Or, chacun a sa propre compréhension !
L’animateur a d’abord été mis à pied, puis licencié après 17 ans de service et des audiences en hausse, leader sur la case !
Sauf que malheureusement, beaucoup savaient déjà que Tex était dans l’oeil du cyclone, celui des « hommes blancs de plus de 50 ans », dont la Présidente de France Télévision, Delphine Ernotte voulait se débarrasser. Donc l’occasion était trop belle !
L’histoire aurait pu s’arrêter là, sauf qu’il y a eu des réactions contraires du public et même des humoristes, parmi les premiers Anne Roumanoff et Jean-Yves Lafesse qui reprochait même à ses confrères et consoeurs de ne pas réagir, par peu des conséquences.
Peu à peu, cependant, d’autres animateurs s’expriment : Eric Naulleau, Jean-Luc Reichmann, Laurence Boccolini, Christine Bravo, les humoristes aussi : Stéphane Guillon, Elie Seimoun, Eric Laugérias, et bien d’autres, comme Nicoletta, Philippe Lellouche, Isabelle Morini-Bosc, etc.
Au lieu de s’éteindre, le feu de la protestation se propage, et une pétition reçoivent de minute en minute des signatures contre cette sanction, également pour défendre le droit à l’humour.
Charlie Hebdo a publié aussi un éditorial sur le sujet venant au secours de Tex, et même des avocats se sont exprimés sur le sujet sur le net.
France Télévisions de son côté prétend avoir déjà averti l’animateur pour ses blagues, vouloir le respect de l’éthique, et finalement dit n’avoir pas demandé le départ de Tex à la production de l’émission Sony Pictures.
Tex, lui, de son côté réagit peu. Il a déclaré être en état de choc, ne pas comprendre la sanction alors qu’il faisait bien son travail, et comprendre encore moins pourquoi ses émissions déjà enregistrées sont encore diffusées.
Beaucoup qui ont secoué les branches du cocotier ont oublié que Tex avait 57 ans, et que ce n’était pas facile de retrouver un job dans les médias comme ailleurs à cet âge.
Il lui reste ses spectacles, et d’éventuelles pièces de théâtre.
La question se poste maintenant de savoir qu’elle va être la matière des humoristes pour leurs sketches, si à chaque fois, ils se prennent un raz-de-marée de polémique !
Beaucoup tirent le signal d’alarme.
Si vous voulez signer la pétition en faveur de Tex pour le respect du droit à l’humour, vous la trouverez ici !
Un casting a rapidement été mis en place pour remplacer Tex, et il apparaîtrait que ce soit Damien Thévenot qui ait été sélectionné. Avec lui, c’est certain, l’humour sera moins torride, et il faudra qu’il apprenne à dire bonjour au public quand il arrive sur le plateau !
Je n’aimais pas spécialement l’humour de Tex, ni l’émission, mais elle a du succès, et je trouve que des licenciements de ce genre sont extrêmement traumatisants et cruels.
Le mien date exactement de 10 années aujourd’hui, le jour où le facteur a sonné à ma porte, je ne m’en suis jamais remise, car l’injustice est une maladie qui vous tient au corps et le détruit peu à peu !
Pour en savoir davantage sur le sujet :
31 mardi Oct 2017
Posted anecdote, beauté, décoration, forme, gourmandises, instant T, jolie boutique, Ombre et lumière, photographie, région parisienne, santé, télévision
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activité, boutique, emploi du temps, forme, heure, lifestyle, nuit, octobre, société, sociologie, temps
Je n avais pas capté que demain le 1er novembre, c était férié. Heureusement, certains magasins sont ouverts.
(Jolies réalisations en chocolat dans le style Halloween pour Neuville)
Aujourd hui je me suis rendue dans un centre commercial, car j avais un solde de carte de magasin à utiliser avant la fin du mois Je n avais pas envie de leur faire cadeau du solde.
Finalement après avoir écumé la plupart des magasins de la galerie, je me suis choisi des produits de beauté, on en a toujours besoin : masques, vernis à ongle, produit de coiffage pour les cheveux.
Il n y avait pas énormément de monde dans la galerie, mais fatalement avec ce jour férié, je comprends que beaucoup ont dû s évader hors de la région parisienne.
Je m aperçois aussi que c est bien d avoir avancé l heure, sauf qu’ à 17h39, il fait déjà nuit.
En rentrant j ai regardé la télé et je me suis même endormie devant le feuilleton Capitaine Marleau. Décidément, je tiens une de ces formes! Comme j ai pas mal de rendez-vous la semaine prochaine, j espère que je vais pouvoir tenir le rythme. 😉
16 lundi Oct 2017
Posted actualités médias, anecdote, musique
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chanson, chanteur, clip, coup de coeur, découverte, humour, Keen'v, métier, musique, rythme, sens, société, titre, vidéo
Parfois dans la nuit, je tombe souvent sur M6 sur la diffusion de clips et notamment sur cette chanson de Keen’V que je ne connaissais pas et qui m’a amusée.
Elle va bien avec les préconisations de notre Président de la République qui n’arrête pas de dire qu’il faut travailler. J’espère qu’il pourra trouver un moyen de faire accéder la majorité à un poste dans lequel il se sent bien.
Les chansons de Keen’V ont l’air simple, mais elles ne sont pas si faciles à chanter, j’ai vu des candidats de ‘N’oubliez pas les paroles’ dépassés par leur flow.
Cette chanson est festive et amusante, cela fait du bien.
Qu’en pensez-vous ?
07 samedi Oct 2017
Posted actu du jour, actualités médias, psychologie/sociologie, télévision
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affaire, émission, Christine Angot, débat, France 2, inceste, ONPC, pétition, Sandrine Rousseau, société, télévision, viol
Samedi dernier, Sandrine Rousseau venait sur le plateau de l’émission de Laurent Ruquier sur France 2 « On n’est pas couché » pour présenter son livre intitulé « Parler ». Ce livre fait suite à sa dénonciation d’agressions sexuelles qu’elle aurait subies de la part d’un homme politique, Denis Baupin.
Bizarrement la nouvelle chroniqueuse, Christine Angot, écrivain qui, elle, a vécu l’inceste de la part de son père s’en est pris violemment à elle.
Alors que Yann Moix reprochait à Sandrine Rousseau d’avoir écrit un livre davantage politique que de raconter sa propre histoire, Christine Angot, elle, s’est indignée quant à l’association fondée par Sandrine Rousseau dont le but était selon elle de recueillir la parole.
Alors, Christine Angot s’est énervée : « accueillir la parole » ! Sandrine Rousseau lui a dit que voulez-vous faire ? Christine Angot lui a répondu « On se débrouille », et elle s’est mise à menacer de retourner dans sa loge, provoquant les larmes de Sandrine Rousseau qui a dit que c’était violent.
Il faut savoir qu’ONPC est une émission enregistrée, et selon le débriefing fait dans les émissions médias, on a appris qu’en fait, à un moment donné, Christine Angot est vraiment partie dans sa loge provoquant une coupure de 20 mn d’arrêt dans l’enregistrement de l’émission. C’est la productrice de l’émission, Catherine Barma, qui serait allée la rechercher dans sa loge.
Dans une interview récente, Christine Angot a prétendu qu’elle était allée dans sa loge parce que le public la huait.
J’étais contente de l’apprendre, car lors de la diffusion curieusement, on n’entend pas un mot, ni une huée sur le plateau pendant l’affrontement. Même Sheila, la seule femme sur le plateau, n’a pas dit un seul mot de réconfort, essayer de s’interposer.
J’ai été choquée de ces images, car cela me rappelle ma propre histoire avec ma société, où personne ne s’est inquiété de moi, et même les infirmières de la société ont failli m’enfermer dans l’infirmerie, m’ayant oubliée dans mon lit, sans elles-même me dire un mot sympathique, alors qu’elles étaient tout à fait au courant des conditions de travail dans mon département.
Donc ce mutisme tout autour m’ont surprise.
Evidemment les réseaux sociaux se sont emparés encore de l’histoire, il y a eu encore des plaintes auprès du CSA. Certains demandent le départ de Christine Angot qui n’est pas très aimée, il faut bien le dire, mais comme Léa Salamé une ancienne chroniqueuse l’a dit, c’est le jeu de certains de faire virer des gens de la télévision.
A la décharge de Christine Angot, je voudrais dire que les « victimes », mot dont elle ne veut pas, elle dit « personne », ont tellement de souffrance en elles par rapport à l’événement, que leurs réactions dépassent l’entendement, paraissent disproportionnées. Il m’est arrivé de me faire virer de groupes Facebook ou de forum à cause de cela, même des groupes spécialisés dans le domaine, ce qui prouve à quel point il est difficile même entre victimes de mêmes faits de pouvoir échanger, comme ce fût le cas entre Christine Angot et Sandrine Rousseau.
Sandrine Rousseau, qui est décidément une femme très bien, n’en veut pas à Christine Angot qui est allée la voir dans sa loge après l’émission.
Ce qui est curieux, c’est que Laurent Ruquier lui-même l’animateur, l’arbitre, qui est excellent dans ce rôle, n’est pas intervenu.
Depuis, au cours de la semaine, il y a eu des réactions diverses : la Ministre chargée des Droits des Femmes, Marlène Schiappa a, elle-même, saisi le CSA. La direction de France 2 a fait savoir elle aussi qu’elle n’adhérait pas au traitement qu’avait subi Sandrine Rousseau, mais il semble que Christine Angot restera dans l’émission.
Laurent Ruquier, quant à lui, n’a fait aucun communiqué, préférant réserver sa réaction à l’émission diffusée ce soir, histoire de faire un peu le buzz.
Comme d’autres de mes contacts sur internet, j’ai signé la pétition émise qui demandait des excuses vis-à-vis de Sandrine Rousseau.
A cette heure, la pétition pour les excuses que vous trouverez ici a recueilli 126 404 soutiens.
Donc nous verrons la suite ce soir… Apparemment, il y a eu un enregistrement du communiqué de façon exceptionnelle, témoignant de l’embarras provoqué par cette histoire. (http://www.lexpress.fr/culture/tele/onpc-la-mysterieuse-declaration-de-ruquier-apres-le-clash-rousseau-angot_1949936.html).
Je trouve quand même que Christine Angot a tort de mettre en cause les huées du public, elle est partie en vrille toute seule. Les chroniqueurs de Ruquier se font régulièrement huer, donc là, c’est une mauvaise excuse.
Denis Baupin, lui, de son côté demande un droit de réponse.
La plainte en justice de Sandrine Rousseau n’a en effet pas abouti car elle était hors délai. Une victime de ce type de fait (agressions sexuelles et non viol) avaient en effet 3 ans pour porter plainte, maintenant ce délai a été porté à 6 ans.
Je me demande encore comment des victimes peuvent attendre autant de temps pour déposer plainte, il faut bien y réfléchir, car c’est un parcours du combattant, surtout qu’il s’agit d’avoir des preuves et des témoins, mais souvent dans ce cas de figure, il n’y en a pas, donc comment le prouver ?
Dans l’affaire, Denis Baupin, il y a eu d’autres plaintes, donc le Monsieur serait coutumier du fait. Pour l’instant aucune plainte n’a abouti à une condamnation.
A lire sur le sujet :
05 jeudi Oct 2017
Posted actualités médias, forme, psychologie/sociologie, santé
inQuelque 630.000 cancers, soit environ 40% de la totalité des cancers détectés en 2014 aux Etats-Unis, étaient liés à un poids excessif, ont indiqué mardi les autorités sanitaires américaines, réitérant leur appel à davantage de prévention.
Source : Etude: l’excès de poids lié à près de 40% des cancers aux Etats-Unis | Medisite
Je vous laisse lire la suite de l article sur le lien, mais personnellement je ne suis pas convaincue, car j ai connu des gens très minces qui ont eu un cancer. Ceci dit, le surpoids et surtout l obésité est mauvais pour la santé de façon générale: les os, le coeur, la respiration.
Je crois que pour connaître les causes réelles de la survenance du cancer, il faudra aller plus loin. Je pense que le côté génétique et psychologique est à prendre en compte.
29 vendredi Sep 2017
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abus, émission, cash investigation, commerce, conditions de travail, Elise Lucet, emploi, France 2, free, Lidl, management, reportage, social, société, souffrance au travail, télévision, travail
Le soir, je n’aime pas particulièrement regarder certains magazines/reportages qui risquent de perturber mon sommeil, mais je n’ai pas été déçue en regardant Cash Investigation, le magazine présenté par Elise Lucet sur France 2, intitulé : « Le Travail, un Univers Impitoyable ».
L’émission a enregistré la plus forte audience jamais atteinte, c’est dire que ce sujet intéresse la population.
Deux sociétés se sont faits prendre dans les feux des projecteurs : Lidl et Free.
Maintenant que les réseaux sociaux existent et que les réactions sont immédiates, cette diffusion a provoqué nombre de réactions et les sociétés ont été interpellées directement.
Chez Free, déjà avant la diffusion du reportage, trois dirigeants de Centre d’Appel ont été limogés.
Chez Lidl, la direction a dit faire des enquêtes suite à ce reportage. On entend entre autres par enregistrement un encadrant dire à son subalterne : « tu vas mourir », en lui promettant mille ennuis.
Il est dénoncé les problèmes de charge dans les entrepôts chez Lidl et chez Free, il est clair qu’il ne fait pas bon de contester, car la responsable des centres d’appels parle de « liquider » les détracteurs, c’est bien loin de son discours, quand elle parle d' »enchantement », une personne qu’on aurait aimé voir interviewée, mais la direction s’y refusait. Le comble, c’est le cas d’une directrice des RH qui a été elle-même licenciée parce qu’elle n’avait pas assez licencié en « faute grave », donc minorant les frais de départ à la charge de l’entreprise, ce qui lui aurait fait perdre 150 000 euros.
Un député, Daniel Labaronne, s’est saisi de l’affaire en demandant une enquête.
En tout cas, je ne me sentais très fière d’être cliente de Lidl et depuis peu de Free.
(Bien sûr, j’aurais adoré qu’un tel reportage soit consacré à mon ex-société, qui avait tellement peur pour son image !).
voir l’émission en intégrale sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=s5uHC6TN2wo
A lire sur le sujet :
28 lundi Août 2017
Posted Autres régions de France, escapade, instant T, nature, photographie, régions de France
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été, évolution, Cabourg, crépuscule, instagram, intagramers, likes, nature, normandie, photographie, photos, plage, société, stories, sujet, technologie
Quand on poste des photos sur instagram, on est parfois étonné de l’intérêt qu’y portent les autres instagramers. Parfois, on croit qu’une photo va plaire, et elle ne plaît pas. La fois suivante c’est le contraire.
Plage de Cabourg au crépuscule
Cette semaine, c’est cette photo que les instagramers ont aimé (si je m’en tiens au nombre de likes enregistrés).
Mon nombre d’abonnés sur instagram évolue peu, entre ceux qui s’abonnent et que se désabonnent quelques jours plus tard.
Je suis toujours étonnée de l’intérêt porté aux filles qui se photographient avec des tenues différentes et qui récoltent tant de votes. Pour moi, ces comptes sont sans intérêt, mais chacun y trouve son compte sur instagram.
J’aime bien maintenant regarder les stories, c’est bien sûr plus vivant que les photos. Les célébrités s’y défoulent pas mal. Celui qui me fait pas mal rire ces temps-ci, c’est Ary Abittan.
Et vous, quel genre de photos aimez-vous regarder ?
05 mercredi Avr 2017
Posted acteur, actualités médias, art, cinéma, film, le mariage, mes combats/mes engagement, psychologie/sociologie
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avant-première, cinéma, Corporate, emploi, entreprise, film, harcèlement moral, Lambert Wilson, management, méthodes, movie, société
Je reviens de l’avant-première du film qui avait lieu au cinéma Gaumont Capucines. Toute l’équipe du film était présent, le producteur, le réalisateur Nicolas Silhol, les comédiens, sauf Stéphane de Groodt, l’auteur de la musique du film, la monteuse.
(j’aurais dû me mettre plus près de l’écran pour les photos, mais j’ai pensé à mon confort visuel pendant la diffusion du film)
La salle était pleine et bruyante.
La séance a débuté par une petite allocution du réalisateur, et quelques mots des comédiens principaux.
Le sujet m’intéressait, je me demandais comment il allait être traité : le pitch, c’est l’histoire d’une gestionnaire de ressources humaines à qui l’on demande d’appliquer un plan « Ambition 2016 ». Il consiste à susciter des demandes de mobilité de la part de certains salariés ciblés dont l’entreprise veut « se débarrasser », en provoquant leur démission, sauf que voilà, à utiliser des méthodes peu « catholiques », il y a des oeufs cassés et un salarié « ciblé » se jette de désespoir d’une fenêtre de l’entreprise.
L’atmosphère de l’entreprise se fait lourde, la direction semble soudée, tout se passe par la communication. Cependant au niveau du personnel, il y a des regards, des sous-entendus qui en disent long.
Et survient une inspectrice du travail qui ne s’en laisse pas compter…
Je ne vous en dirai pas plus, car je ne veux pas spoiler l’issue du film. Comme vous le savez, je connais bien (pour mon plus grand malheur), la réalité de ce phénomène en entreprise… sauf que les syndicalistes ont fui le problème, les collègues se sont tus, les inspecteurs du travail ont eu du mal à se saisir du dossier, et la justice met tout en oeuvre pour nier la réalité des faits et différer le plus possible la condamnation de l’employeur, au cas où les victimes abandonneraient leurs plaintes.
A la fin de la projection, des applaudissements nourris ont éclaté dans la salle. Je m’attendais à un débat avec l’équipe du film, mais le réalisateur et certains comédiens attendaient seulement à la sortie de la salle.
En tout cas, le film est bien traité, il y a du suspens quant au dénouement. Ce n’est pas un sujet facile à aborder, mais il concerne tout le monde, car un jour ou l’autre, une société peut racheter la vôtre, de nouveaux dirigeants arrivent et imposent ces méthodes ! Nul n’est à l’abri !
Il serait bon qu’un maximum de personnes le voient, ne serait-ce que pour manifester leur inquiétude de ce phénomène, et cela ouvre les esprits, car cela n’arrive pas qu’aux autres ! Je rappelle que l’affaire des suicides France Telecom/Orange devrait passer en justice au cours de l’année 2017, cela relancera ces méthodes de management dont on se demande comment certains peuvent accepter d’appliquer, mais c’est toute la singularité de la race humaine, que ne ferait-on pas pour l’argent, le pouvoir…