TPMP, c’est l’émission « Touche pas à mon Poste » qui est maintenant sur D8, mais qui a vu le jour sur France 4.
Aujourd’hui, elle fête ses 5 ans lors d’un prime spécial sur D8.
Sur France4, l’émission était hebdomadaire en 2e partie de soirée, et elle est devenue quotidienne en access soirée, soit 18h30 sur D8, et là, l’émission a connu dès le début un très bon démarrage qui n’a pas cessé de s’affirmer.
Cyril Hanouna a étoffé son équipe au fur et à mesure des mois.
Une des chroniqueuses les plus contestées est Enora Malagré, une grande amie de Cyril, qui a le don d’énerver.
Cette émission est au départ une émission « médias », dont l’objet est de parler des actualités médias, mais elle devient de plus en plus une émission de jeux, au détriment de l’info purement « médias », qu’on peut compléter avec d’autres émissions « Le Tube » sur Canal+, C.dans l’air sur France5, et le site internet de JM Morandini.
Pour ma part, je ne suis pas trop fan des jeux un peu trop outranciers, comme le dernier prime sur les jeux au Japon, là j’ai abandonné.
Les chroniqueurs qu’a rejoint récemment Julien Courbet, doivent accepter de se déguiser, de ne pas avoir peur du ridicule. Ils doivent absolument avoir le sens de la dérision.
Certains ont quitté le navire justement pour ces raisons, par exemple Philippe Vandel.
Parmi les dernières recrues, Gilles Verdez est une nature, le prince de l’amour, toujours à être scandalisé et le tout dernier Issa Doumbia, qui est extrêmement sympathique.
La personnalité la plus lisse est certainement Valérie Benaïm que Cyril Hanouna a toujours appréciée.
Beaucoup de chroniqueurs existent et ont atteint une certaine notoriété comme Jean-Michel Maire, grâce à cette émission.
J’espère que cette émission durera encore, même si Cyril Hanouna a déjà annoncé un départ probable, un jour ou l’autre, car je ne pense pas que son émission survivra à son départ, c’est lui qui la porte, avec ses danses, ses chants, ses facéties et sa façon de recadrer de moquer ses collaborateurs.
Certains téléspectateurs ne l’aiment pas, en particulier son rire, mais il faut suivre l’émission pour comprendre. Je pense qu’il est très intelligent et que cette émission l’a fait exploser, alors qu’il avait connu plusieurs années de galère, et que maintenant sa position est bien assise dans l’univers du PAF (paysage audiovisuel français).
En tout cas, pour moi, c’est toujours une opération « bonne humeur » après parfois des journées fatigantes et irritantes.
Il s’agit des blogueuses mode, surtout. Un article à lire, qui fait rêver, mais il y a peu d’élus !
A noter cette phrase : « Un rythme frénétique en partie imposé par les blogueurs, ces derniers contraignant la presse écrite à entrer dans la danse de l’interactivité pour ne pas couler… » ce qui peut peut être expliquer le litige entre Le Parisien et la blogueuse « The Parisienne », pour laquelle une pétition de soutien est en ligne. (à ce jour, elle a récolté 2792 signatures, voir ici). Lire spécialement cette partie de l’article : http://madame.lefigaro.fr/societe/strategie-faire-de-son-nom-marque-020914-901459 (on comprend alors l’inquiétude du Parisien, car le blog doit lui faire de l’ombre quelque part, ce qui semble assez incroyable d’ailleurs !).
Je ne suis pas très fan des blogs de mode où les blogueuses en général de jolies jeunes filles se photographient sous toutes les coutures, un peu trop narcissiques il me semble, mais j’ai vu aussi les réactions des lectrices qui ont un besoin d’identification et qui, paraît-il, suivent les indications de marque. La blogueuse sert alors de prescriptrice, ce pour quoi les marques s’intéressent à elle et lui font des propositions, mais ce n’est pas le cas pour toutes.
Il est question notamment d’une blogueuse Chiara Ferragni, une américaine qui a bien évolué :
« Ce qui était un petit blog il y a cinq ans est aujourd’hui devenu une SARL qui compte 14 collaborateurs. « En 2013, TBS Crew (NDLR : le nom de sa société) a enregistré des bénéfices de 1,2 million d’euros », révèle la blogueuse. Une coquette somme qui l’aide bien sûr à se faire plaisir (Chiara vient tout juste de s’offrir la maison de ses rêves dans le quartier de Los Feliz, à Los Angeles), mais qui permet aussi à la chef d’entreprise de payer ses salariés et d’assumer le loyer de ses bureaux. »
Il est clair que tous ceux qui sont à l’origine de phénomènes de société : ordinateurs, téléphone mobile, informatique peuvent faire fortune, mais seulement quelques-uns.
Je vous laisse lire l’article de Madame Figaro, mais je me dis que tout cela peut s’arrêter du jour au lendemain et que ces personnes ont intérêt d’assurer leurs arrières.
Mercredi, sortie des films, dont le biopic consacré à Yves Saint Laurent, incarné à l’écran par Pierre Niney, un film de Jalil Lespert.
N’ayant pu bénéficier d’une avant-première, je me suis ruée à la séance du jour.
Ayant travaillé dans la Haute Couture, et notamment chez Christian Dior, j’étais très curieuse de voir ce film.
J’avais lu déjà une critique d’une blogueuse qui l’avait vu en avant-première, elle estimait que la trame de l’histoire était trop mince et qu’on s’y perdait.
Pour ma part, au risque d’en choquer certains, je trouve que ce film en adaptation « libre » du livre de Laurence Benaïm accentue beaucoup trop la « vie sexuelle » de Yves Saint Laurent et ses dérives.
C’était le couturier que je venais voir, son parcours, sa réussite. Certes, je savais qu’il était « dépressif chronique », mais je crois réellement que faire tenir 50 % du film (et même plus) sur toutes ces relations qui sont encore beaucoup contestées en France malgré l’adoption du mariage homosexuel en France en 2013, risque d’en limiter le succès.
Il parle d’auto-destruction, certes… mais qu’ont-ils donc tous ces gens qui ont du talent à s’auto-détruire ?
J’ai été étonnée d’apprendre que Yves Saint Laurent a été licencié par la Maison Christian Dior, parce qu’il avait été enrôlé pour la guerre d’Algérie, et qu’il s’est fait rouer de coups, en raison de son homosexualité. Le psychiatre de l’armée a diagnostiqué une « maniaco-dépression », qui est une dépression plus grave qu’une simple dépression.
Il a été hospitalisé, et la maison Christian Dior (dirigée à l’époque par le groupe Boussac) l’a licencié. Pierre Bergé attaquera aux Prud’hommes, et gagnera, le licenciement sera reconnu sans cause réelle et sérieuse, et indemnisé ce qui a pu contribuer au financement partiel de la nouvelle maison de couture.
Quand je suis entrée chez Christian Dior à un âge voisin de celui d’Yves Saint Laurent (22 ans), il était dit que sa première collection n’avait pas marché, et qu’il était alors allé fonder une autre maison de Haute Couture en trouvant des financiers. Et moi, naïve comme Yves Saint Laurent, j’ai gobé !
C’est Guillaume Gallienne qui incarne aussi divinement Pierre Bergé. L’homosexualité des deux hommes n’est pas aussi franche, puisqu’ils sont attirés l’un comme l’autre par Victoire, la mannequin, interprétée par la sémillante Charlotte Le Bon.
Je ne savais pas qu’Yves Saint Laurent était né à Oran, et que sa famille a vécu là-bas, obligée de rentrer en métropole lors de la guerre d’Algérie.
J’aurais aimé davantage de détails sur le métier de couturier qui ne se résume pas à dessiner des croquis, à présider à des essayages, et à remercier les mannequins.
Il faut connaître les tissus, les fabrications… accessoiriser. La nomination d’Yves Saint Laurent en tant que Directeur Artistique de Christian Dior à 22 ans était exceptionnelle. Il portait sur ses épaules une très lourde responsabilité.
Je pense que malheureusement, ce film n’accueillera pas l’adhésion des personnes qui ont encore de l’intolérance vis-à-vis de l’homosexualité, je crois même qu’il faudrait qu’elles l’évitent.
Laura Smet, la fille de Johnny Hallyday, a également un rôle dans le film, mais qui ne lui permet pas de mettre en avant ses talents de comédienne. On la reconnaît aux yeux de son père, et semble un peu décatie, certainement, elle a pris aussi un peu trop de soleil.
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Néanmoins, j’ai ressenti beaucoup d’émotion proche des larmes (ce n’est pas peu dire…), un film émouvant, authentique, un peu trop cru. Etait-ce nécessaire de dévoiler tout cela pour casser le mythe, lui qui a légué au monde de si belles collections ?
Bien sûr, on ne peut que rapprocher ce film de celui récent de Claude François intitulé Cloclo, où l’on découvrait qu’il cachait son 2e fils, et qu’il aimait avoir des relations sexuelles avec des mineures. Cela n’empêche pas non plus d’apprécier toujours autant ses chansons.
Je crois néanmoins que c’est un film à voir. J’ai entendu une femme dire « c’est triste » à la fin, des personnes ont lancé des applaudissements, ce qui est assez rare dans les cinémas, et ils consacrent toujours la qualité. J’ai saisi aussi dans les commentaires des personnes qu’elles restaient sur leur faim, qu’il manquait quelque chose.
Un film n’est pas bien sûr toujours pour faire joli dans les paysages, ce n’est pas toujours le monde féérique de Walt Disney : on a toujours du mal à comprendre les hommes sous l’emprise de l’alcool, de la drogue, alors qu’ils ont tant de succès, même s’ils éprouvent le stress de la réussite. Cela me fait penser au destin tragique de Jean-Luc Delarue, disparu bien trop tôt.
Je vais essayer de trouver le livre à ma médiathèque dont a été tiré ce film, celui de Laurence Benaïm, par curiosité.
Le 7 janvier 2002, alors qu’il fête les quarante ans de sa maison, Yves Saint Laurent fait ses adieux à la haute couture. La nouvelle choque le monde entier et révèle la force et la fragilité de l’homme que Mishima appelait « l’enfant aux nerfs d’acier ». Ce livre – la première biographie du couturier – raconte l’ascension du jeune garçon qui, né en 1936 à Oran, rêvait de faire des robes pour un monde qui n’existait plus et s’écriait à l’âge de treize ans : « Un jour, j’aurai mon nom gravé en lettres de feu sur les Champs-Elysées. » C’est l’itinéraire d’un peintre de la vie moderne, oeil à vif, traversant les époques pour en habiller l’ambiguïté dans un parfum de luxe, de vertiges et de décadence. Yves Saint Laurent meurt le 1er juin 2008. Plus que le roman de la mode de 1958 à nos jours, il s’agit ici d’un hommage au métier où brillent les derniers feux d’un certain art de vivre.
Et vous, avez-vous envie d’aller voir ce film au cinéma, ou attendez-vous sa diffusion à la télévision ?