Étiquettes
activité, conflit, famille, fâcherie, fête, lifestyle, moral, procrastination, robes, temps
Jour après jour, je reporte ce que j’ai à faire. J’ai reporté:
- la 2e couche de peinture d’un mur de ma salle de bains,
- le déplacement sur Paris aller chercher ma 2e paire de lunettes,
mais j’ai quand même eu le courage de finaliser l’envoi du choix de robes à ma maman.
Et mal m’en a pris, car je l’ai appelée pour lui dire qu’elle recevrait mon envoi pour son choix, et elle m’informe que j’allais recevoir mon invitation pour la fête, alors que cela fait X fois que je lui dis que je ne viendrai pas à cause de mon beau-frère, que je ne supporte plus. Pourtant, nous avons fait des efforts avec lui, nous avons été plus que tolérants, même dans la période où il s’était entiché des témoins de Jéhovah et qu’il voulait nous convertir. Il nous empêchait de fêter les anniversaires, Noël et Jour de l’An, Pâques. Nous le laissions parler, sans oser lui tenir tête. Cela lui a passé, sauf qu’il m’a joué un sale tour le jour où je devais reprendre l’appartement de ma nièce et où je me suis retrouvée à la rue, à cause de lui, bien évidemment. Monsieur a voulu faire son gros macho, mais si ma soeur tolère, moi, ce n’est pas ma tasse de thé !
Et voilà que ma maman me dit que c’est vieux, ben oui, mais depuis je suis aussi fâchée avec ma soeur, alors que nous étions depuis notre enfance des soeurs modèles. Je n’ai pas compris que jamais elle ne s’est insurgée contre lui, surtout quand il se comportait mal avec les enfants de l’ASE qu’ils gardaient (j’ai assisté à des scènes très difficiles avec ces pauvres enfants !). Résultat des courses, ma maman m’informe qu’elle a donné mon adresse à ma soeur, qui va m’écrire, alors que cela fait X fois que je dis à ma mère que je ne viendrai pas, étant trop fragile, et que je ne supporterai pas une quelconque attaque de mon beau-frère. Je suis certaine de toute façon que nigaud comme il est, il ne se priverait pas de faire un esclandre. Or, comme moi, quand on m’attaque, je me défends, je vois comment finirait la fête, et je n’ai pas envie non plus d’aller me jeter par désespoir du haut de la falaise, à cause d’un abruti pareil.
D’ailleurs, je ne vois pas pourquoi subitement ma mère tient à ce que j’assiste à cette réunion familiale dans le sens, où j’en ai raté pas mal au fil des années auxquelles je n’étais pas conviée, et cela n’a jamais gêné personne. Et je n’ai pas envie de retrouver mon beau-frère à ma porte un jour… Je prends assez de risque avec mon ancien employeur et ses sbires, je me dis parfois qu’ils pourraient mettre ma tête à prix, et embaucher un homme de main pour me supprimer.
En plus, ce n’est pas le moment, car j’ai encore passé une mauvaise nuit, toujours dans l’attente d’une réponse de la justice, et ce matin encore j’avais à nouveau mal au dos, le stress certainement. La justice aussi procrastine pas mal, c’est d’ailleurs la championne toute catégorie de la procrastination.
Bref, j’ai raccroché un peu brutalement, c’est bien la peine que je me sois donné tant de mal avec cette histoire de robes, trop bonne, trop conne ! Ma mère qui me dit qu’elle ne veut pas s’en mêler et qui me met sur la liste quand même… Elle aussi, elle est têtue ! Elle n’a jamais été équitable non plus avec ma soeur, dont elle prenait toujours la défense, là encore, elle n’écoute pas ce que je lui dis et n’a jamais écouté que la version des faits côté de ma soeur. J’espère pouvoir dormir cette nuit !
Et vous, tout va bien ?
(j’ai perdu la fonction « justification » de mes textes, j’ai dû faire une mauvaise manip à un moment donné, il va falloir que j’aille bricoler dans l’administration de mon blog).
(photos issues de Pixabay)
Dans une dispute avec un imbécile, c’est le sage qui s’en va.
Proverbe Malgache
« Les querelles ne dureraient pas longtemps,
si le tort n’était que d’un côté. »
François de La Rochefoucauld