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18 dimanche Nov 2018
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21 jeudi Juin 2018
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droit, entreprise, France Télécom, justice, orange, procès, salarié, société, suicides, syndicat, travail
L’affaire aura pris plus de neuf ans, avec les différentes enquêtes à réaliser sur la vague des suicides qu’a connue cette société en 2007 et suivantes. Le Procureur de la République avait décidé de poursuivre la direction de l’époque, mais deux cadres dont la responsabilité avait été mise en cause ont exercé des recours prétendant qu’ils n’étaient pas responsables hiérarchiquement pour certaines des victimes, et même ne les connaissaient même pas.
La Cour de Cassation a rendu un arrêt début juin 2018, estimant que malgré tout, ils devaient être confrontés à la justice dans cette affaire.
Cependant, la charge d’« homicide par imprudence » n’a pas été retenue. A mon sens, étant donné le contexte et considérant un document distribué aux cadres, le système « next » où il était bien question de la possibilité avec les méthodes employées de dépression, et même de suicides, pour ceux qui n’arriveraient pas à accepter la nouvelle organisation, l’employeur envisageait vraiment la possibilité de perte de vies humaines ou d’atteintes graves à la santé. Elle est encore bien gentille avec eux la justice.
Le problème de fond posé par cette affaire est le fait que ce soit un harcèlement « institutionnel », et non un « harcèlement moral individuel », et que la loi ne le prévoit pas. Mais certainement la loi contre le harcèlement moral pourra néanmoins être appliquée.
Que risqueront les personnes mises en cause ? On sait bien que pour les primo-délinquants, et c’est certainement le cas de ces personnes, la justice ne peut émettre que des peines de prison « avec sursis » et que peu de peines, sinon aucune, n’ont été prononcées dans ce domaine par la justice française, à croire qu’un employeur a droit de vie ou de mort sur ses salariés, comme l’avaient autrefois les anciens seigneurs sur leurs vassaux.
Tout autre citoyen, comme ces femmes violentées, brutalisées par leurs maris qui pour se défendre finissent par le tuer, se trouvent poursuivies par la justice et même condamnées à de la prison ferme.
Il semblerait qu’une entreprise quant à elle a le droit de mettre en place des systèmes de déstabilisation organisés à l’égard de ses salariés, des systèmes extrêmement élaborés, souvent avec des cabinets extérieurs, qui enseignent comment pousser à bout un salarié, comment lui supprimer tout travail, ou le travail intéressant, ou lui attribuer des tâches inférieures à son statut, à le mettre à l’écart, ne le convoquant plus à des réunions, le privant d’informations, à faire en sorte qu’au quotidien il se trouve mal. Dans mon ancienne entreprise, un cadre de haut niveau s’était retrouvé avec les stagiaires et son directeur ne lui adressait plus la parole. Une autre se retrouvait dans le local à archives, sans formation à ses nouvelles tâches.
Souvent, malheureusement, les personnes qui sont victimes à titre individuel de ce genre de pratique, sont des personnes très qualifiées et impliquées, qui certainement sans le vouloir ont dû susciter la jalousie larvée d’autres salariés, qui, à leur insu, ont mené un travail de sape auprès de la direction. C’est ce que j’ai pu découvrir avec ahurissement dans ma propre affaire après l’enquête qui a été menée. Que voulez-vous à notre époque les gens pour garder leurs jobs doivent avaler des couleuvres, ils engrangent de la frustration, ils ne disent rien en apparence devant votre réussite, mais leur ressentiment est réel ? Leur but c’est de prendre la place de l’autre, donc parfois, il y a des connivences qui vont intoxiquer l’esprit de la direction, et une personne devient « non grata », la « bête à abattre ».
C’est un peu comme le jeu télévisé de Koh-Lanta : il ne faut pas se mettre trop en avant, ne pas trop réussir, pour aller jusqu’au bout de l’émission, sinon, tôt ou tard on cherchera à vous exclure si vous n’avez pas le collier d’immunité.
Je trouve que dans l’affaire de France Telecom/Orange, l’enquête a pris trop de temps. Certes les suicidés ne sont plus de ce monde, mais le temps a dû sembler long pour les familles qui attendent la reconnaissance de leur préjudice, la perte injuste d’un être cher, qui au tout début a été qualifié de « lâche » sur les réseaux sociaux, avant que l’analyse d’une inspection du travail ne révèle qu’ils ont été poussés à bout par la direction qui entre autres les nommait à des postes sans la formation nécessaire.
Et puis, pendant toutes ces années, d’autres entreprises ont pu utiliser ces mêmes méthodes. Savoir qu’il va y avoir une audience en pénal va peut être maintenant les dissuader, mais combien de victimes auront encore souffert dans l’intervalle ?
J’attire votre attention sur l’interview d’une des parties civiles que je connais via les réseau sociaux et associations : Yves Minguy qui déclare dans un interview à La Voix du Nord (ici) que cela fait seulement 1 an et demi qu’il va mieux, alors qu’il est maintenant en retraite, et que la perspective de se replonger dans toute cette horreur le met extrêmement mal à l’aise. C’est certain 10 ans plus tard, on a pris de la distance avec les faits, mais la souffrance est toujours sous-jacente.
Il est clair que des entreprises aient parfois à supprimer des postes, donc à licencier des salariés, mais des plans sociaux sont prévus pour cela, et un licenciement économique fait toujours moins mal qu’une mise à l’écart pour que le salarié craque, mettant en danger sa vie !
a lire sur le sujet :
https://www.humanite.fr/suicides-correctionnelle-pour-lancien-pdg-de-france-telecom-656923
05 mercredi Avr 2017
Posted acteur, actualités médias, art, cinéma, film, le mariage, mes combats/mes engagement, psychologie/sociologie
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avant-première, cinéma, Corporate, emploi, entreprise, film, harcèlement moral, Lambert Wilson, management, méthodes, movie, société
Je reviens de l’avant-première du film qui avait lieu au cinéma Gaumont Capucines. Toute l’équipe du film était présent, le producteur, le réalisateur Nicolas Silhol, les comédiens, sauf Stéphane de Groodt, l’auteur de la musique du film, la monteuse.
(j’aurais dû me mettre plus près de l’écran pour les photos, mais j’ai pensé à mon confort visuel pendant la diffusion du film)
La salle était pleine et bruyante.
La séance a débuté par une petite allocution du réalisateur, et quelques mots des comédiens principaux.
Le sujet m’intéressait, je me demandais comment il allait être traité : le pitch, c’est l’histoire d’une gestionnaire de ressources humaines à qui l’on demande d’appliquer un plan « Ambition 2016 ». Il consiste à susciter des demandes de mobilité de la part de certains salariés ciblés dont l’entreprise veut « se débarrasser », en provoquant leur démission, sauf que voilà, à utiliser des méthodes peu « catholiques », il y a des oeufs cassés et un salarié « ciblé » se jette de désespoir d’une fenêtre de l’entreprise.
L’atmosphère de l’entreprise se fait lourde, la direction semble soudée, tout se passe par la communication. Cependant au niveau du personnel, il y a des regards, des sous-entendus qui en disent long.
Et survient une inspectrice du travail qui ne s’en laisse pas compter…
Je ne vous en dirai pas plus, car je ne veux pas spoiler l’issue du film. Comme vous le savez, je connais bien (pour mon plus grand malheur), la réalité de ce phénomène en entreprise… sauf que les syndicalistes ont fui le problème, les collègues se sont tus, les inspecteurs du travail ont eu du mal à se saisir du dossier, et la justice met tout en oeuvre pour nier la réalité des faits et différer le plus possible la condamnation de l’employeur, au cas où les victimes abandonneraient leurs plaintes.
A la fin de la projection, des applaudissements nourris ont éclaté dans la salle. Je m’attendais à un débat avec l’équipe du film, mais le réalisateur et certains comédiens attendaient seulement à la sortie de la salle.
En tout cas, le film est bien traité, il y a du suspens quant au dénouement. Ce n’est pas un sujet facile à aborder, mais il concerne tout le monde, car un jour ou l’autre, une société peut racheter la vôtre, de nouveaux dirigeants arrivent et imposent ces méthodes ! Nul n’est à l’abri !
Il serait bon qu’un maximum de personnes le voient, ne serait-ce que pour manifester leur inquiétude de ce phénomène, et cela ouvre les esprits, car cela n’arrive pas qu’aux autres ! Je rappelle que l’affaire des suicides France Telecom/Orange devrait passer en justice au cours de l’année 2017, cela relancera ces méthodes de management dont on se demande comment certains peuvent accepter d’appliquer, mais c’est toute la singularité de la race humaine, que ne ferait-on pas pour l’argent, le pouvoir…
28 mardi Mar 2017
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buffets, convivialité, déjeuner, entreprise, Hôtesse, mariage, menus, organisation, plateaux repas, prestations, réception, réunion, société, sociologie
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j’adore recevoir, organiser, des fêtes et des réceptions.
J’ai tenu ce rôle parfois au sein d’entreprise, où l’on me demandait d’organiser des petites réjouissances pour fêter différents événements au sein de l’entreprise, des nominations, promotions, départs, retraite, mariages, naissances…
Il n’est jamais facile de trouver un lieu, surtout quand le nombre des personnes est important.
Lors des mariages aussi, le choix de l’endroit est important : j’ai quand même bien ri souvent en regardant de façon très coupable cette émission « Quatre Mariages et une lune de miel « sur TF1, je n’ai jamais compris qu’on expose ainsi son mariage qui doit être un moment d’exception, et surtout subir les critiques mal intentionnées, car basées sur la compétition.
En revanche, je préfère nettement l’émission « Bienvenue chez Nous », qui présente des chambres d’hôtes sur diverses régions de France, de Suisse et de Belgique où là, effectivement, on peut voir chez chacun la façon dont les hôtes reçoivent leurs « clients ». Beaucoup d’ailleurs conjuguent le côté chambres d’hôte et restauration.
En entreprise, parfois, il nous arrivait aussi de commander des plateaux repas qui nous permettaient de faire tenir une réunion sur l’heure de déjeuner, de gagner du temps, et aussi de l’argent par rapport à un restaurant traditionnel.
Je trouve que l’offre s’est développée, et on trouve de nouveaux concepts, comme par exemple ce traiteur luxe Paris qui propose ses produits sous forme de boîtes rondes bien conçues, avec des tonalités de cuisine internationale.
Maintenant l’événementiel est devenu un métier, on apprend comment organiser ces diverses réceptions, jusqu’aux salons. Ce métier attire beaucoup, mais il faut un très bon relationnel, comme pour les organisateurs de mariage (wedding planner).
Et vous, aimez-vous recevoir ou organiser ce genre d’événements, de « réjouissances » en entreprise ?
03 jeudi Nov 2016
Posted actu du jour, actualités médias, psychologie/sociologie
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collègues, comportement, entreprise, hiérarchie, Journée de la gentillesse, monde contemporain, philosophie, psychologie, réflexion, relations, sociologie
On a trop souvent peur de passer pour faible en se comportant gentiment. C’est une erreur, estime le philosophe Emmanuel Jaffelin. A méditer à l’occasion de la Journée de la gentillesse, ce jeudi.
Source : Les bienfaits de la gentillesse en entreprise
Je vous engage à lire cet article, mais je ne peux m’empêcher de penser à mes ex-collègues et je reste convaincue que la gentillesse n’y aurait rien fait par rapport à mes problèmes, au contraire, je me serais fait manger la laine sur le dos.
Un reportage récent quant à la « bienveillance » davantage rattachée à la hiérarchie mettait en évidence que les entreprises s’en servaient pour demander et obtenir encore plus de leurs salariés.
Je pense aussi qu’être gentil c’est être vulnérable dans le monde de brutes dans lequel nos vivons.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
26 mardi Juil 2016
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émission, épuisement, burnout, combat, dans les yeux d'olivier, dépression, entreprise, France 2, France Télécom, justice, loi, lutte, procédure, profession, reconnaissance, relations, salarié, société, souffrance, témoignage, travail
L’Assurance maladie a assoupli la procédure de reconnaissance du caractère professionnel de la dépression d’un salarié. Dans près d’un cas sur deux, les dossiers déposés aboutissent désormais. Sur quels critères? Explications.
Source : La dépression de plus en plus reconnue comme maladie professionnelle – L’Express
Article très intéressant à lire. Je crois que malheureusement cette maladie risque encore de faire des ravages dans le contexte de société dans lequel nous vivons. Et inutile de parler du nouvel attentat du jour, « on » joue avec nos nerfs !
Avec moi, l’assurance maladie n’a rien voulu savoir (jusqu’ici)… surtout leur inspecteur chargé de statuer sur les agressions que j’ai subies, et le harcèlement moral, que j’ai déclaré en accident de travail. Cela fait désordre après dans le dossier pénal quand on lit la brillante analyse et démonstration de l’inspection départementale du travail et qui, elle, reconnaît le harcèlement moral, et donc le caractère professionnel de ma maladie, même si la justice armée d’experts psy de pacotille, des bouffons, essaie de trouver des arguments pour nier cette réalité là, à côté de laquelle elle est passée.
Pendant mon absence, il y a eu une émission très intéressante sur le burn-out « Dans les yeux d’Olivier » sur France 2 : j’ai été notamment très touchée par le récit et le combat d’une veuve d’un cadre qui a fini par mettre fin à ses jours et qui continuait à recevoir des SMS alors qu’il était en arrêt maladie, au bout du rouleau.
Malheureusement, moi aussi, j’ai reçu une lettre remplie de mensonges et de menaces à mon domicile alors que le médecin du travail un midi m’a prise en charge dans l’infirmerie où j’ai épanché mes larmes dans le lit tout blanc. Et suite à cela, l’employeur continuait à me harceler…
(voir l’article sur la page de France2 concernant le burn out, car il y a une tentative de loi en cours, et je pense qu’avec la loi que tente de faire passer le gouvernement, certains vont être très certainement confrontés au phénomène : http://www.france2.fr/emissions/dans-les-yeux-d-olivier/diffusions/22-06-2016_491291)
Par ailleurs, en me promenant sur le net, je me suis aperçue qu’enfin, cela bougerait côté des condamnations pour France Télécom/Orange et la vague de suicides (40) : dans cet article, la direction et certains cadres seraient menacés de poursuites : http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/07/07/suicides-le-parquet-demande-le-renvoi-de-la-direction-de-france-telecom-pour-harcelement-moral_4965171_3224.html
20 mercredi Avr 2016
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activité, climat, entreprise, forme, justice, kiné, managers, meilleur, note, relations, salariés, santé, travail
Certaines entreprises invitent leurs salariés à évaluer leur journée de travail via des questionnaires simplifiés… Ils peuvent ainsi s’exprimer voire protester contre leur chef. Pour le meilleur et pour le pire.
Source : Mon chef, ce nul! Quand les salariés notent leur manager au quotidien – L’Express L’Entreprise
Personnellement, je trouve que c’est pas mal, si bien sûr les salariés comme devraient le faire nos managers essaient de noter avec sagesse et honnêteté !
Je viens de finir le mail pour ma part à l’expert psy pour lui annoncer que je ne me rendrai pas au rendez-vous de demain, et que je demandais son dessaisissement et son remplaçant.
Dans ce mail, je souligne le fait que l’employeur doit faire preuve d’équité dans la gestion de son personnel. Quand un manager dérape, ce n’est pas au subalterne de payer les pots cassés, ce qui était le principe dans mon ex-entreprise.
J’ai essayé de joindre la Cour d’Appel qui répondait toujours « occupé », et finalement j’ai joint le cabinet de la juge d’instruction, et sa greffière m’a dit que c’était bien elle qui avait relancé l’expert. J’ai donc indiqué que je demandais un changement d’expert, et je vais envoyer un fax pour motiver ma demande.
D’après les renseignements obtenus, l’experte en souffrance au travail que j’ai pu localiser pourrait tout à fait prendre ce dossier en charge, donc je vais le suggérer.
J’ai commencé aujourd’hui mes séances de kiné pour ma tendinite : électrothérapie et ultrasons. Il a considéré que ma jambe allait mieux, et était secondaire à présent !
Il faisait encore très beau aujourd’hui sur Paris, mais je n’ai pas pu en profiter, car dossiers urgents à traiter. Triste période que celle qui ne vous permet pas de profiter du soleil !
15 mercredi Jan 2014
Posted dessin/illustration, Femme, jeux de la blogo
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animation, cour de récré, dessin, entreprise, femme, héloïse, illustration, jeux, prénom
Héloïse aurait pu être marquise,
mais elle est devenue chef d’entreprise.
Elle façonne des chemises
pour les gens qui se déguisent.
Elle n’est pas dans la mouise,
est même précise,
quand elle rivalise
avec des concurrents et n’en fait qu’à sa guise.
***
C’était ma participation à la récré de Jill Bill avec ce prénom d’origine germanique qui vient de hold, « illustre, glorieux », et wig, « bataille, combattant ».
Pour en savoir plus : Prénom Heloise : Signification et origine du prénom Heloise – Magicmaman.com
Les Héloïse sont donc des femmes déterminées.
Une Héloïse que j’aurais pu citer spontanément, celle d’Héloïse et Abélard, deux héros d’une pièce de théâtre en 3 actes, écrite par Roger Vailland, l’histoire d’un amour contrarié.
J’ai préféré imaginer et dessiner Héloïse en femme des temps modernes.