Je crois que c’était en octobre de l’année  dernière qu’a ouvert le premier café des chats à Paris (et même en France).

Le principe existe déjà au Japon, ces cafés où l’on peut caresser des chats, les observer. 

Je me souviens d’un article que javais rédigé sur mon ancien blog concernant la ronronthérapie et les déchaînements de passion que cela a pu provoquer.

La fondatrice a obtenu les fonds pour ouvert ce café grâce au principe du crowdfunding, c’est-à-dire que le projet est financé par des anonymes auxquels l’idée plaît. La créatrice avait besoin de 40 000 euros, et la somme a été même dépassée.

Elle a ouvert ce premier café après l’agrément de la SPA, dans le quartier du Marais à Paris, dans une petite rue, entre le centre Beaubourg et l’Hôtel de Ville, la rue Michel Lecomte.

Je devais m’y rendre avec des amis, mais comme aujourd’hui, j’étais exceptionnellement disponible, puisque mon absence lors de ma « gastro » n’a pas plu, je me suis fait « pénaliser », j’ai pu obtenir un autre rendez-vous dans le quartier du Châtelet et sur l’heure de midi, j’ai pu prolonger jusqu’à ce café par curiosité.

Je sais que depuis son ouverture, le café est débordé, et il vaut mieux toujours réserver ce qui se fait facilement par internet.  Les heures d’ouverture sont de 12h 00 à 22h00. J’ai donc tenté ma chance, et j’ai pu avoir une place sur un canapé.

N’ayant pas très faim, j’ai choisi de déguster un cheesecake framboise/chocolat blanc accompagné d’un jus d’oranges pressées frais.

Quand je suis arrivée, les minous mangeaient dans leurs gamelles, et ensuite c’était l’heure de la sieste. Marguerite la plus jeune dormait sur le fauteuil face à moi. Une autre avec un peu de siamois s’est installé dans le fauteuil en face.

Ce chat joue avec une feuille de salade à la porte de la cuisine.

Ce qui se passe dans la cuisine, semble fort l’intéresser.

Mais celle qui est venu me faire un câlin avant de s’installer sur ma doudoune dont le duvet d’oie devait bien plaire à la demoiselle a été Habby.

Les serveurs nous ont précisé que les chats avaient au maximum 3 ans, et bien sûr, ils étaient choisis pour être très sociables. Ils sont douze en tout, tous issus de la SPA.

On peut voir une queue noire qui pend de l’arbre à chats.

Chacun trouve son endroit pour dormir, puisqu’un chat dort 16 heures par jour.

Je dois dire qu’ils me donnaient envie à dormir ainsi, et j’aurais bien fait un petit somme dans un hamac avec eux. J’imaginerais bien un lieu du côté de La Défense pour décontracter les salariés des tours le midi ou le soir en after-word, avec un petit jardin. Les bars à sieste ou à massage existent déjà. 

Je dois dire que j’ai quitté Habby avec regret, on s’attache vite, et je sais que je dois y retourner bientôt. Le café donne une carte de fidélité qui permet d’obtenir au bout de 10 empreintes de pattes de chat d’avoir un goûter offert.

Je me suis retrouvée avec des personnes qui venaient de province : Chambéry, Toulouse, et nous avons pu parler « chats ». Et vous, l’expérience vous tenterait-elle de prendre un café, chocolat ou thé dans ce royaume des chats ?

Apparemment, un deuxième café des chats devrait ouvrir à Paris. Le concept a su « rencontrer » son public, peut être même sous forme de franchise, avec un partage d’expérience pour qui voudrait se lancer.

J’ai quand même entendu des critiques négatives, des personnes déçues, sur le site Tripadvisor (ici), il y a des avis contrastés, mais il faut peut être du rodage. En tout cas, je vous conseille de vous affaler comme moi dans le canapé du sous-sol, car vous serez plus prêts des chats, et ils viendront plus facilement vers vous qu’à table.

Certes, le mobilier est « récup/brocante », mais l’endroit a du charme, avec des belles pierres classées. A tester !

Le site internet est là : http://lecafedeschats.fr.

Et comme j’ai raté mon « mercredi gourmand » hier, trop crevée… je dédie cet article à cette animation, car je sais qu’il y a pas mal de fans de chats dans l’assemblée, et c’est un fait de société.

Vous trouverez, pour cette semaine, d’autres « mercredis gourmands » chez :

la liste sera complétée ultérieurement.