Tribune / brainstorming :
J’ai besoin de vous, les amis, car la situation est grave.
J’attendais avant de communiquer sur l’affaire une réponse de la part d’un tribunal, celui de Brest concernant une affaire fleuve, serpent de mer à rebondissements.
Certains de ceux qui me suivaient sur overblog savaient que j’étais poursuivie sur le net par une bande de quelques individus qui à partir d’un blog tenu par celui que nous appellerons le « chef de meute » lançait des opérations de harcèlement sur des internautes identifiés et ciblés.
Leur terrain de jeu favori était le site d’information « rue89.com » où j’ai eu le malheur de les rencontrer, car ce site avait communiqué sur les suicides de mon ex-entreprise.
Ce site qui avait été ouvert le jour de la nomination de notre ancien Président, Nicolas Sarkozy, soit le 7 mai 2007, était plutôt de gauche. Il a connu un certain succès. Je n’y suis arrivée que début 2008, justement pour prendre connaissance des détails du suicide de mes ex-collègues, ce qui a été extrêmement douloureux pour moi, et m’a confortée dans le sens qu’effectivement mon ex-employeur avait des « choses à se reprocher » dans le traitement de ses salariés.
Comme l’échange était intéressant parmi les riverains, je m’y suis connectée régulièrement alors que je passais mes journées clouée au lit, foudroyée par un » burn out » et une dépression sévère, les batteries complètement à plat, surtout que mon employeur continuait à me rendre la vie difficile, notamment en me privant de revenus pendant deux mois, ce qui m’a fait demander l’intervention de l’inspection du travail, qui est mon soutien dans cette affaire, ce que m’a confirmé récemment la juge d’instruction en charge du dossier au niveau pénal.
A force d’y croiser les mêmes riverains, nous avons créé des liens, qui sont même allés jusqu’à une histoire d’amour… qui n’a pas tenu, car la personne n’était pas vraiment prête à recommencer une relation sur de nouvelles bases, voulant mélanger son passé au présent.
Il y a eu aussi des sous-groupes qui se sont formés, et moi qui ne me reconnais pas d’engagement politique, je me suis retrouvée au milieu de gauchistes, révolutionnaires, anarchistes, très militants. Ouille, ouille, ouille !
Un jour, j’ai décidé de quitter le forum sur lequel nous nous retrouvions, ce qui n’a pas plu… alors cette bande s’est amusée à me faire sabrer tous mes commentaires, à me poursuivre, à me provoquer, et à faire supprimer mes comptes. Une fois l’un bloqué, j’ai recréais un autre, car je considérais que j’avais droit à l’expression, et que ce n’était pas cette bande qui avait à décider si je pouvais m’exprimer ou non !
J’ai ouvert une page sur Le Post.fr, où j’ai fait de nouvelles connaissances, des gens sympas, des articles souvent repérés, et puis un jour, alors que j’étais en cure, ma page a été supprimée. 1 an et demi d’articles en l’air, sans explication.
J’ai eu beau en demander, un robot me répondait avec une liste des motifs de suppression de pages dont je ne savais lequel m’avait été appliqué.
J’ai laissé tomber. Fin janvier 2009, j’ai créé mon blog sur overblog « http://connais-toi-toi-meme.biz ». J’y ai développé d’autres contacts, participé aux animations via les communautés. Puis est arrivée une autre victime de la bande malfaisante. Je lui ai rendu visite, sauf que celle-ci était toujours dans le combat, les accusations, la vengeance, jusqu’à partir dans des délires, tout mélanger avec des affaires criminelles mondiales et à ce jour, je dois dire qu’elle a la fâcheuse tendance à s’y mettre dans les ennuis. J’avais d’ailleurs annoncé sur mon blog que je me désolidarisais d’elle, ne cautionnant pas la façon dont elle insultait les personnes qui l’attaquaient, car elle se mettait dans son tort, et ce n’était pas le but. Malheureusement, en justice, même si on vous enfonce un couteau dans le ventre, il ne faut pas se défendre et en faire autant à votre agresseur : la légitime défense est une notion très floue.
De ce fait, depuis deux ans, je lui ai signifié que je ne cautionnais pas ses façons de faire… et que je m’éloignais d’elle. Sauf qu’elle, elle a poursuivi, et des affaires juridiques ont été enclenchées par des membres de la bande, notamment à l’encontre de l’hébergeur Overblog.
Un premier jugement en référé à Béziers qui a donné raison à Overblog, un 2e qui l’a condamné, de façon assez curieuse par rapport à ce qui était couramment pratiqué. Overblog se positionnait comme un défenseur de la « libre opinion », et certains juges sur Paris les avaient même félicités pour cela. Sauf que la blogueuse avait posté des éléments de vie privée d’un internaute venant la provoquer et celui-ci avait attaqué, une fois d’ailleurs qu’il avait bien fait le nécessaire pour la pousser à la faute, et on pouvait trouver ces éléments de vie privée révélés par lui-même sur le net… Le principe est que le blogueur doit accéder à la demande de retrait de passages portant atteinte à la vie privée, la réputation d’un blogueur ou d’un internaute. L’internaute avait attaqué tout de suite Overblog certainement pensant en tirer de l’argent, la condamnation ne s’est limitée qu’au paiement des frais d’avocat.
Une autre personne de la bande a attaqué au pénal sur Brest : la blogueuse et Overblog ont été mis en examen pour les propos tenus par la blogueuse sur son blog – cela allait très loin et je dois dire qu’overblog aurait dû à mon sens à partir des reports d’abus supprimer pas mal de choses. J’ai fait mon maximum pour essayer de faire prendre conscience la blogueuse de la portée de ses accusations, rien à faire, elle ne voyait pas ! Bien sûr, je n’ai été tenue au courant que très peu de ces événements judiciaires (48 h avant l’audience), et c’était un des éléments de la bande qui m’avertissait en me déposant des commentaires souvent vulgaires, haineux et menaçants sur mon ancien blog : commentaires que je ne publiais pas, mais qui sont au nombre de plus de 700, internaute qui était même allé jusqu’à m’adresser des menaces de mort, et de coups pour lesquels j’ai porté plainte auprès du Procureur de la République de mon lieu de résidence. Je n’ai jamais reçu d’avis à victime, ce dont m’a encore parlé ce jour mon conseil juridique.
Sur ce même blog ici présent, en 3 semaines, il a déjà déposé 3 commentaires (non publiés également). Quand on dit qu’en ne répondant pas, les harceleurs du net s’épuisent, il faut croire que non !
Je vous raconte cet historique pour vous expliquer les raisons de mon départ d’Overblog, départ un peu précipité, car le jugement de Brest a été rendu le 11 juin dernier, alors que je commençais ma cure, et le 17 juin, le responsable juridique d’Overblog m’a écrit par mail pour me dire qu’en application du jugement de Brest, il m’avait supprimé quantité d’articles et de mentions concernant la bande, leurs actions, et mes explications et alertes vis-à-vis de mes lecteurs, droits de réponse, analyses.
En effet, à une certaine période, même mes contacts se sont faits harceler par les membres de la bande, cela a duré 4 mois. La plupart des blogueurs ont tenu bon face à cette bande dont ils ont pu « apprécier » les écrits en se rendant sur les liens que ceux-ci déposaient chez eux.
Depuis deux ans donc, je me suis éloignée de la blogueuse, et de la bande par la même occasion, mais impossible d’avoir la paix.
Bien sûr, lors des décisions de justice, la bande se répandait sur le net, faisait des commentaires un peu partout en se faisant passer comme héros, mais le soufflé est vite retombé pour eux ! Les juristes s’intéressant à l’évolution du droit sur internet, et sur les blogs, et non à la personnalité de ces blogueurs.
En prenant connaissance de la décision du responsable juridique d‘Overblog, j’ai demandé à avoir copie du jugement de Brest, car je ne voyais pas en quoi j’étais concernée par la décision. D’abord par mail, pas de réponse, puis par lettre recommandée avec Ar, toujours pas de réponse.
De ce fait, j’ai demandé par écrit au TGI de Brest d’avoir la copie de ce jugement rendu publiquement, car j’ai bien sûr l’intention de récupérer les articles que m’a sabrés Overblog, et qui représentaient un gros travail, en plus un historique et des preuves, des faits quant à l’action de la bande.
N’ayant toujours pas de nouvelles, j’ai appelé ce jour le greffe du TGI de Brest, et la greffière m’a dit qu’elle avait demandé l’accord du Procureur de la République qui a dit qu’il refusait que ce jugement me soit transmis avec comme motif, que je n’étais pas partie à l’affaire. Or, je n’étais pas partie à l’affaire, et je dois dire que je n’étais nullement concernée par cette affaire, mais mon blog en a subi des conséquences. Je voulais donc voir ce qu’il était écrit précisément sur le jugement, mais il semblerait que ce soit un secret d’Etat. Si une affaire est confidentielle, elle se passe à huis clos, notamment pour les mineurs.
Or, juridiquement parlant, tout jugement rendu lors d’une audience publique est public, donc n’importe qui peut en avoir une copie. En plus, j’avais un bon motif d’en demander une copie dans le sens où mon blog en a subi des dommages, et j’ai un préjudice, car j’ai dû changer d’hébergeur sans emmener mon blog, toujours captif chez Overblog qui refuse de me restituer mes écrits dans leur intégralité, et m’a même menacé de le suspendre si j’écrivais à nouveau un quelconque article dessus sur la bande.
En plus, Overblog très discret a communiqué avec la bande qui s’en est vanté sur son blog, et lui a bien confirmé que c’était eux qui avaient supprimé mes articles et non moi : merci Overblog pour le respect de votre blogueuse en abonnement Premium, donc payant !
D’ailleurs au passage, c’est là que le chef de la meute me traite de « épouvantable personne ou créature »… parce que lui, il a droit sur son blog de diffamer les autres internautes, mais il ne reconnaît pas aux autres l’expression, le droit de réponse, de mises au point, de riposte, d’explication.
Je devais vous refaire ce petit historique et poser les questions suivantes :
– quelles sont les obligations d’un hébergeur en matière de sauvegarde des écrits des blogueurs ?
en effet, quand mon blog a été fracturé fin septembre 2010, j’ai demandé à Overblog la restauration de mon blog, mais il m’a été répondu que cela prendrait trop de temps, donc, j’ai dû en faire mon deuil.
– là, c’est Overblog qui a supprimé quantité d’articles, que je ne peux identifier dans la totalité. Certes, je ne prends pas copie de mes articles, mais je considère que c’est Overblog qui est le garant de la sauvegarde de ces articles, et là, en l’occurrence c’est Overblog qui me les a supprimés, et qui fait la sourde oreille quant à leur restitution avant la migration de mon blog.
Je ne peux bien sûr le migrer tant qu’ils n’auront pas restitué ces articles, car je vais en avoir besoin pour la suite des procédures : en effet, j’ai appelé mon conseiller juridique qui a gardé trace de tous les épisodes, et donc va prendre en charge les suites juridiques de l’affaire. J’ai donc besoin de tous ces éléments précis pour déclencher l’action juridique nécessaire.
Je crois qu’il faudrait systématiquement recopier sur des fichiers tous nos articles, alors que nous passons déjà trop de temps sur internet.
En plus, mon PC a crashé en début d’année et le technicien informatique n’a pas pu récupérer mes données. J’ai certains éléments sur clé USB ou sur disque dur externe, mais imaginez l’usine à gaz pour tout recopier sans la structure de présentation du blog même.
Alors qu’encore cette semaine, j’ai retrouvé certains de mes blogueurs contacts sur overblog chez d’autres hébergeurs, je pense qu’il est normal que je communique sur cette affaire.
Beaucoup de blogueurs ne sont pas contents après Overblog quant à sa nouvelle plateforme, et leur non-prise en compte de leurs « désidératas ». Je crois aussi qu’Overblog qui se targue d’héberger 2 millions de blogs a peu de considération pour ses blogueurs qui sont ses clients principaux. Car sans blogueur, il n’y aurait pas d’annonceurs, il me semble, leur source de revenus en plus des abonnements payants pour les premium.
Je ne sais à l’heure actuelle quelles sont leurs statistiques après les nombreux départs de blogueurs (à 80 % pour mes contacts), mais il me semble qu’Overblog a du souci à se faire… un peu comme LePost.fr qui a fini par disparaître et a été remplacé par « HuffingtonPost ».
Voici quelles sont les raisons de mon départ d’Overblog.
Mon blog est tenu captif par Overblog dans l’attente de sa restauration en intégralité, afin que je puisse le migrer.
Pour l’instant en 3 semaines d’exploitation de ce nouveau blog sur WordPress, je suis contente du service, je tâtonne peu, j’ai de nouveaux visiteurs… mes anciens abonnés sont loin de m’avoir suivi, je ne comprends pas pourquoi ????
Pour moi, bloguer doit être un loisir comme un autre, et non un combat contre des pollueurs, des agités du bocal, des révolutionnaires anarchistes qui n’auront jamais aucune action sur le monde en s’acharnant sur des individus qui n’ont aucune importance… de simples mortels qui se retrouveront comme bien d’autres à manger des pissenlits par la racine, car c’est notre destin à tous !
Je vous l’avais dit, nous avions eu un contact pour témoigner à l’excellente émission sur France2 « Dans les yeux d’Olivier » (ici) : , qui finalement s’est limitée à tous les soucis sur Facebook. J’étais alors tranquille, je n’avais pas l’intention de relancer l’affaire, mais l’affaire s’est relancée toute seule !
Malédiction de malédiction ! je suis bien déterminée à enfoncer le pieu dans le coeur du diable, et de piquer ma flèche dans l’oeil du milieu du Cyclope, de l’hydre à plusieurs têtes.
Inutile de dire que je suis furax contre Overblog, car à un moment donné, j’avais aussi mes articles qui ne remontaient plus dans les communautés, et j’avais dû créer un autre blog pour pouvoir participer aux animations. Cela a duré un an… Egalement, j’avais signalé une perte de revenus publicitaires importants, également pas de réponse, jusqu’à ce que ceux-ci ne remontent un jour.
Dans les dernières mois aussi d’exploitation sur Overblog, j’avais engendré une grosse perte de fréquentation… de plus des 2/3, pas d’explication, mais articles sur les actus médias ne buzzaient même plus…. toujours pas d’explication.

Je suis donc repartie ici de zéro ! Il faut relancer la machine… je sais qu’il faudra plusieurs mois pour récupérer le niveau de l’ancien blog. Pour moi, il n’est pas normal qu’un hébergeur ne vous garantisse pas la sauvegarde de vos écrits, et même se permette de les supprimer, sans vous demander si vous en avez copie, et vous en transmette une copie pour la suite juridique, à moins qu’overblog soit lui-même gêné par certaines mentions, ce n’est jamais bien de détruire des preuves.
J’ai donc Overblog dans le collimateur et il va falloir qu’ils s’expliquent devant la justice.
A noter : il y a appel d’overblog pour le jugement de Brest.
La blogueuse a été condamnée à 2 000 euros (10 000 euros avec sursis), Overblog à 10 000 euros.
Le pire c’est qu’Overblog a suspendu le blog de cette blogueuse, et que celle-ci est allée ouvrir un autre blog sur une autre plateforme : Blogger.
(edit 10:11/2013 : après avoir dit que j’étais la seule lectrice de ce blog, la blogueuse mise en cause à Brest a fini par nier en être l’auteure ? ce blog sur blogger a arrêté de publier à fin juillet 2013, encore un mystère).
Je tiens à dire que je n’y suis pour rien, et que même je lui ai dit que c’était pure folie, surtout que dessus elle se permet de republier certains de mes anciens commentaires malgré mon interdiction. Il y a vraiment des gens qui ont la tête dure, à moins que ce ne soit l’expression de sa folie, une forme aigue de paranoïa. Bien sûr, elle refuse tout traitement que je lui suggère et c’est bien dommage.
(je rappelle que toute copie même partielle de ce blog est interdit, notamment par le blog de la bande -qui continue à raconter « à sa sauce » les faits et dont je nie les propos mensongers, sans parler aussi des insultes caractérisées à mon égard, mais la loi c’est pour les autres, et pas pour eux, n’est-ce pas ? (…).
Interdiction absolue également en ce qui concerne les commentaires et les échanges, cela vaut pour la blogueuse de Brest, qui avait pris l’habitude de reproduire mes commentaires sans mon autorisation, alors que je le lui avais strictement interdit – reste à savoir qui est l’auteur du blog sur blogger, car là aussi, il y a des copies de commentaires non autorisés, et même strictement interdits. Nous en saurons davantage lors de la prochaine audience prévue à la Cour d’Appel de Rennes).
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