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autobiographie, autodérision, BD, chronique, critique, dessin, festival de la BD d'Angoulême, humour, illustration, lecture, Pérou, voyage
Vous souvenez-vous de ce nouveau challenge proposé par PriceMinister Rakuten (voir ICI) à l’occasion du Festival de la BD d’Angoulême de faire choisir à des blogueurs parmi les BD en sélection officielle de faire leur choix d’une BD et d’en effectuer la critique.
J’ai reçu la BD choisie, il doit y avoir 15 jours, car apparemment, il a dû y avoir des rééditions. Je pensais n’avoir pas été sélectionnée.
J’avais choisi cette BD pour son côté voyage au Pérou.
Au fil des pages, on se demande si ce voyage a bien eu lieu. Les images sont denses, les dessins bien chiadés avec quantité de traits, et je reconnais le travail du dessinateur, pratiquant moi-même le dessin à mes moments perdus et de façon tout à fait amateur.
Je suis un peu étonnée de la couleur bleue choisie, alors que je verrais plutôt la couleur du Pérou en terre de sienne, rouge, vert, un contraste de couleurs vives : voir les couleurs du Pérou ici !
Il s’agit d’un récit étonnant avec des rétrospectives, des pages où l’auteur se pose des questions sur le sens de sa vie.
Une BD pour adultes qui m’a ramenée au fait que nous vivons parfois sans savoir nous accorder du temps, savoir prendre de la réelle distance comme un voyage à l’autre bout du monde quand la vie vous titille, rien que pour relativiser, et se dire qu’il y a un autre « ailleurs ».
Je serai ravie de reprendre cette BD à des moments choisis et à la parcourir à nouveau.
Sur la 4e de couverture une précision importante dans la présentation de l’ouvrage : « ainsi ce « Carnet du Pérou » est aussi la description du parcours d’un homme profondément remué dans ses fondements et ses certitudes, à l’orée d’un revirement artistique salvateur, découvrant que l’autobiographie peut être aussi un exercice ouvert sur le monde, tourné vers l’autre plutôt que sur soi. »
De l’humour aussi de façon importante dans cette BD permet de prendre avec légèreté le sujet de fond : mais est-ce une BD le meilleur moyen d’exposer ce genre de problématique ?
Si vous voulez en savoir plus sur l’auteur Fabcaro, je vous indique ce lien où vous pourrez en savoir davantage sur lui, et son oeuvre ICI, on apprend notamment qu’en plus qu’auteur de BD, il est aussi scénariste… cela ne m’étonne pas !
Il me reste une note à donner, alors je donnerai 16/20.
Mon beau manoir 