Je n’espère pas que ce sera le clap de fin pour l’animation avec mon choix d’illustration du thème proposé par Du côté de chez Ma pour cette semaine.
J’ai choisi cet élément du cinéma lors de l’anniversaire dans la ville de Cherbourg pour le film de Jacques Demy, « Les Parapluies de Cherbourg » qui date de 1964,donc en 2014, cela faisait 50 ans. La particularité de ce film était qu’il était intégralement chanté avec la musique très reconnaissable de Michel Legrand. Cela ne l’a pas empêché d’avoir beaucoup de succès puisqu’il a reçu la Palme d’Or du Festival de Cannes.
Le titre de ce film malheureusement a propagé une légende « urbaine » prétendant qu’il pleut souvent à Cherbourg. En fait, pas plus qu’en Bretagne, qu’à Paris ! (dit la normande d’origine qui essaie de défendre sa région).
Savez-vous quelle est l’utilisation du clap dans les enregistrements vidéos (vidéo, télévision) ?
Il ne sert en fait pas seulement à indiquer la référence de la scène pour faciliter le montage, sur l’indication de la script. Il sert aussi à synchroniser le son et l’image au moment où le son est émis avec le « clap ».
Il sert également à synchroniser plusieurs caméras quand l’enregistrement se fait avec plusieurs caméras (en multicam), c’est ce qui se produit lors des enregistrements des émissions de télévision.
Maintenant, je vais aller découvrir les propositions des autres participants. (la semaine dernière, je n’ai pas eu la possibilité de le faire complètement comme d’habitude, car j’étais convalescente après mon petit séjour à l’hôpital !).
Un petit aperçu de l’endroit simplement, car j’y suis allée pour enregistrer une émission de télévision, et nous ne sommes pas entrés ailleurs.
J’ai remarqué qu’il y avait un restaurant, comme toujours, je suis attirée par la nourriture, on ne se refait pas.
On peut voir quelques affiches à l’extérieur sous le ciel bien gris de vendredi dernier.
Il s’agit du temple du 7e art voulu par Luc Besson. Il a repéré cette ancienne centrale électrique construite dans les années 30 lorsqu’il a tourné son film « Léon ».
Théoriquement, l’endroit est fermé au public, mais de plus en plus des visites guidées sont organisées. Les studios qui s’étendent sur 62 000 m2 ne sont remplis qu’à 70 %, ce qui explique que la société soit en déficit. L’idée de louer ces studios pour des émissions de télévision est une bonne idée. (si vous voulez en savoir davantage sur cet endroit, je vous conseille de lire cet article ici).
J’espère avoir l’occasion de pouvoir visiter l’endroit de façon plus complète à une autre occasion.
La nouvelle est tombée dans la soirée. Comment ne pas évoquer la disparition de cette immense comédienne à l’âge de 96 ans, un âge respectable ? Elle se faisait discrète ces derniers temps. On se souvient particulièrement de son rôle avec Jean Gabin dans Quai des Brumes, mais je l’ai aimée aussi dans « un miroir à deux faces » avec Bourvil.
Déjà, l’actrice me plaisait, Marina Foïs, c’est une comédienne qui assure, et vraiment dans ce film elle assure grave, mais grave. Elle fait don de son corps qu’elle nous dévoile généreusement : on la découvre sportive, capable de faire des pompes comme un homme, nullement étonnant qu’elle ait des cuisses d’athlète… mais pourquoi aussi tant de scènes de nu ?
Je m’étais posé la question avec l’histoire qui a ravagé les médias récemment, au sujet de Jean-Marc Morandini et de scènes de nu dans sa fiction-web. Est-ce nécessaire ou cela fait plus vraisemblable ? ceci dit sous la douche, on est bien nu, rarement tout habillé.
Pourquoi suis-je allée voir ce film ? d’abord j’avais remarqué l’affiche, et ensuite le synopsis bien sûr m’a fait tilter (cf Allociné) :
« Sans emploi depuis un an, Constance revient dans sa ville natale quand elle apprend qu’un poste se libère dans l’agence immobilière où elle a démarré sa carrière, mais son ancien patron lui préfère une autre candidate plus jeune. Constance est alors prête à tout pour récupérer la place qu’elle estime être la sienne. »
(cf la fiche du film et les commentaires sur Allociné ici)
C’est le premier film de Sébastien Marnieren tant que réalisateur et il est aussi scénariste du film : mais où a-t-il été chercher cela ? Ce n’est pas facile de parler d’un film sans en dévoiler la fin, les rebondissements.
(d’ailleurs il a vu mon commentaire positif sur Twitter, et j’aime ça, vous le savez bien !) :
Disonsque Marina Foïs dans son rôle de Constance présente certains troubles psychiques non immédiatement décelables : qu’elle pratique le mensonge, la dissimulation avec art… Elle a le secret pour travestir la vérité avec aplomb et même charme.
Elle a du culot, et au fur et à mesure que se déroule le film, avec un certain suspens, car ce film est classé dans la catégorie « drame/ thriller », on comprend quelle en va être l’issue, une issue fatale bien sûr, on le craint, et elle arrive à nous surprendre, au moment où l’on ne s’y attend plus, elle se débarrasse de celle qui lui a ravi le poste qu’elle voulait… dans les dernières images, on comprend que son ex s’en rend compte, et le film s’arrête là en points de suspension, comme si on attendait la suite, un « Irréprochable 2 », où l’on verrait Constance continuer dans ses mensonges, et peut-être réussir qui sait ?
Parmi les comédiens du film, il y Benjamin Biolay, décidément, dans les derniers films que je suis allée voir, il y a toujours Benjamin Biolay : je le croyais auteur, compositeur, mais il est très demandé en tant que comédien, il faut dire qu’il a une « gueule ». Dans son histoire avec Constance, vers la fin on a l’impression qu’on a raté des épisodes, elle arrive encore à nous surprendre. En fait, en plus d’être mytho, elle est un peu schizophrène. Jusqu’où peut-on aller pour avoir un poste, je vous le demande ? certains sont prêts à coucher, on le savait déjà, n’est-ce pas ?
J’ai aimé le charme qu’elle fait à son éventuel futur employeur peu réceptif, c’est presque un monologue, avec beaucoup de non-dits.
C’est à la fin du film que l’on comprend beaucoup de choses, mais pas tout, c’est bien qu’un film sollicite notre imagination, notre intellect pour deviner ce qui s’est vraiment passé.
Certains parlent d’un « César » pour Marina Foïs pour ce rôle, pour moi c’est tout à fait possible, car ce film apporte quelque chose, même s’il défend une théorie que je ne suis pas prête de partager, et vous savez pourquoi, que souvent ce sont ceux qui se plaignent de harcèlement qui sont des harceleurs. Je comprends pourquoi la justice est aussi méfiante, il y a de si bons mystificateurs.
Un film donc, que je conseille, que je recommande.
J’ai eu du mal à trouver un film qui me plaise en ce mois d’août, car il y a un peu de tout, un peu de rien.
Et vous, quel est le dernier film que vous avez vu ?
J’ai encore une place de cinéma à utiliser avant fin août et je me demande quel film je vais bien pouvoir trouver, tout en sachant qu’il y a de nouvelles sorties tous les mercredis. Que me conseillez-vous, si vous avez craqué pour un film récent ?