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J’en ai parlé sur Facebook, parce que j’attendais un courrier, d’autant plus important qu’il contenait un chèque.

Samedi 19 mai, ne voyant rien venir telle Soeur Anne, j’ai appelé l’expéditeur qui m’a affirmé l’avoir envoyé le mardi 15 mai avant la levée, donc j’aurais dû le recevoir jeudi 17 mai.

De là, j’apprends qu’outre le lundi de la Pentecôte non travaillé pour la Poste, une fois encore le privé, lui, se tape les jours de solidarité et pas le service « public », il y a aussi jour de grève de la fonction publique le mardi qui suit, donc le 20. Donc pas de courrier non plus !

J’ai rédigé une réclamation via internet et j’ai interpellé aussi l’organisme sur Twitter. Il m’est répondu que je devrais avoir une réponse d’ici le 29 mai.

J’étais ennuyée car malgré les grèves, les ponts, nous devons payer notre 2e tiers provisionnel, et j’avais un prélèvement des impôts qui se présentait à la banque. Tous les jours depuis une semaine, je me suis levée tôt pour aller à ma boîte aux lettres, afin éventuellement d’aller encaisser le chèque à mon bureau de poste, situé à 18 mn de marche à pied et autant pour le retour, avant mes autres rendez-vous de la journée, mais de chèque toujours pas.

J’ai averti l’expéditeur qui n’a pas voulu me faire un autre chèque ou un virement de remplacement et m’a dit d’attendre, que le chèque arriverait bien, mais le chèque n’est pas arrivé.

Comble de malheur je pensais que le prélèvement des impôts arriverait lundi, donc je m’apprêtais à le mettre en opposition, mais ma banque m’a fait remarquer que ce prélèvement se présenterait dès ce soir, donc c’était trop tard, la totale ! non seulement je vais me payer les 10 % de retard des impôts, mais aussi les frais de rejet.

Le pire, c’est que je me suis décidée à appeler le 3631, service non « surtaxé » de La Poste, et on me répond que de toute façon, c’était l’expéditeur qui devait faire la réclamation et non le destinataire, et sur Twitter on m’a précisé que la seule indemnisation que l’on puisse obtenir pour un courrier non distribué, c’est le remboursement du timbre.

L’agent m’a précisé que maintenant puisque la poste n’était plus le seul service d’acheminement du courrier, ce genre de réclamation pour un courrier ordinaire serait « classé à la verticale » (c’est-à-dire non traité).

Il a bien voulu quand même lancer une recherche en local pour voir si je n’avais pas d’autres courriers en instance.

Je souhaite vraiment retrouver trace de ce courrier, mais rien n’est moins sûr. Il m’est déjà arrivé de recevoir du courrier d’autres personnes de mon immeuble, et j’ai dû le mettre moi-même dans la boîte aux lettres ad hoc, mais si on tombe sur quelqu’un de moins scrupuleux, je me doute que la personne puisse négliger cette étape, et flanquer la lettre à la poubelle la plus proche.

Résultat : ce bien précieux qu’est notre courrier quotidien, peut être devrions-nous plutôt le confier à des pigeons voyageurs, ce serait plus sûr.

Les seules recherches possibles sont faites pour les recommandés, mais c’est toujours l’expéditeur qui doit faire la démarche de réclamation. J’ai le cas d’un courrier émanant d’une Cour d’Appel avec un délai de réaction d’un mois pour le destinataire,  courrier qui m’est parvenu au bout de 15 jours. L’agent de la Poste m’a dit que c’était la Cour d’Appel qui devrait faire la réclamation, mais je lui ai bien dit que ce n’est pas la Cour d’Appel qui était lésée, mais bien le destinataire. J’ai vu dans des cas de jurisprudence qu’une personne qui avait eu un problème de distribution de courrier, s’était vu infliger le non respect du délai pour le recours, et parfois le délai est juste de 10 jours à compter de la signature du document, donc avec l’envoi et son délai, moins de 10 jours… Je crois que la Poste devrait revoir sa façon de considérer les choses, car je sais que la Cour d’Appel dans mon affaire, n’en a rien absolument rien à faire que j’ai reçu le courrier beaucoup plus tard, et que je n’avais plus que quinze jours pour répondre.

Moralité de l’affaire : ne pas faire confiance à La Poste pour des courriers importants. Ils augmentent de plus en plus leurs tarifs d’expéditions, mais le service est inversement proportionnel.

Je vais passer cette perte financière par « pertes et profits » (comme mon vol à la tire du mois de novembre 2017 – le voleur n’a pas été retrouvé, la police n’a même pas cherché), en espérant que le destin me récompense avec des rentrées d’argent surprises, comme cela arrive parfois ! Faisons nous une raison ! 

Et vous avez-vous eu aussi des galères question courrier ?