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J’ai pris cette photo vendredi dernier, jour où nous avons vu un peu le soleil entre deux averses ou nuages gris. Vous pouvez constater que les fleurs ne se sont toujours pas ouvertes, et on les comprend.

Par rapport à d’autres années (grâce à ma bibliothèque photos), la nature est légèrement en retard, fatalement manque de soleil.

Après, on nous parlera encore de sécheresse.

S’il fait un peu de soleil à partir de mardi, je suis sûre que vendredi prochain, elles s’ouvriront pour faire découvrir leur trésor intérieur.

Je suis comme les fleurs, je me renferme à l’intérieur. Je lis beaucoup la nuit, avec toujours du mal à m’endormir, je me réveille, relis, et refais une tentative. J’ai fini un policier qui m’a beaucoup plu, j’en ferai un article prochainement.

Aujourd’hui, j’ai un peu repris mon dossier maudit. J’ai fait des recherches sur les réseaux sociaux, et même suite à une mauvaise manoeuvre, j’ai envoyé une demande de contact à mon agresseuse. J’ai eu du mal à trouver sur Linkedin comment supprimer mon invitation, si jamais elle faisait le lien avec moi, cela aurait été catastrophique. Elle pense être protégée par l’employeur, mais rien n’est moins sûr, parce que je ne lâche pas le steak !

J’ai pu prendre des nouvelles « anonymement » de tout ce petit monde (sur les réseaux sociaux ce qui est bien utile) : ils continuent leur vie tranquillement. Certains ont quitté l’entreprise. Je me demande comment ils gèrent avec leurs inconscients la « culpabilité », leurs mensonges, cela doit remonter quand même de temps en temps à la surface, peut être même n’éprouvent-ils pas de culpabilité ? J’aimerais bien me glisser dans leurs crânes pour le savoir. L’une d’elles a déclaré aux enquêteurs qu’elle considérait qu’elle avait fait son travail, un travail équivalent à ceux des lieutenants d’Hitler qui ont déclaré au procès de Nuremberg avoir fait leur devoir.

Le passé ne meurt jamais complètement pour l’homme.
L’homme peut bien l’oublier mais il le garde toujours en lui.
Ugo Foscolo

J’ai aussi contacté l’avocate qui défend la petite fille deux fois orpheline, puisque son père, puis sa mère se sont suicidés, en demandant de pouvoir avoir un contact avec la famille, en proposant mon aide éventuelle pour que l’employeur soit condamné au pénal. On verra si j’aurais une réponse ou pas, les avocats ayant toujours une drôle d’attitude. Pour eux, toute intervention doit être facturée, rien d’autre ne les intéresse que l’argent, le droit, le respect du droit c’est secondaire par rapport à leur niveau de vie ! Il n’y a que dans les livres ou les films que l’on voit ce type de professionnel s’impliquer dans un dossier sans prendre en considération l’aspect « financier ».

Dans un article paru en 2017, l’employeur prétend n’avoir pas suite à ce double suicide renforcer les mesures de sécurité, mais précise quand même que depuis fin 2014, un psychologue du travail est mis à disposition deux jours par semaine, ainsi qu’un numéro vert d’écoute, qu’une formation spécialisée est dispensée aux salariés et aux encadrants, et que depuis 2013, le recours à des coachs a été multiplié par quatre : à part cela, il n’y a eu effectivement aucun renforcement du système de protection. En 2013, c’est le moment où j’ai « rencontré » le 2e expert psy, un guignol parmi les guignols, dire que ce type est chef de service d’un hôpital, c’est ahurissant. Il a dû bien faire son rapport oral quelque part, et a attendu plus de 2 ans et demi pour me le rendre sous forme écrite, bloquant ainsi l’avancée du dossier, au cas où j’abandonnerais ou aurais la bonne idée de me suicider à mon tour, leur débarrassant le plancher.

Je crois bien que même dans mon histoire, l’employeur a dû vouloir ainsi montrer patte blanche auprès du Procureur de la République, mais à mon sens c’est un peu tard, ceux qui sont morts ne ressusciteront pas, et moi, ma santé ne s’améliorera pas non plus comme par magie.

Ce n’est pas très gai pour un dimanche, mais je me mets à ce dossier, quand j’en ai l’énergie, que j’ai le moral pour, ce qui n’est pas toujours le cas. Souvent j’ai l’impression qu’une vague me passe par dessus la tête et que je suis prise dans une sorte de tsunami.

Et vous, votre dimanche, il a été comment ?

C’était ma participation à l’animation de Madga pour ce dimanche :