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Samedi dernier, Sandrine Rousseau venait sur le plateau de l’émission de Laurent Ruquier sur France 2 « On n’est pas couché » pour présenter son livre intitulé « Parler ». Ce livre fait suite à sa dénonciation d’agressions sexuelles qu’elle aurait subies de la part d’un homme politique, Denis Baupin.
Bizarrement la nouvelle chroniqueuse, Christine Angot, écrivain qui, elle, a vécu l’inceste de la part de son père s’en est pris violemment à elle.
Alors que Yann Moix reprochait à Sandrine Rousseau d’avoir écrit un livre davantage politique que de raconter sa propre histoire, Christine Angot, elle, s’est indignée quant à l’association fondée par Sandrine Rousseau dont le but était selon elle de recueillir la parole.
Alors, Christine Angot s’est énervée : « accueillir la parole » ! Sandrine Rousseau lui a dit que voulez-vous faire ? Christine Angot lui a répondu « On se débrouille », et elle s’est mise à menacer de retourner dans sa loge, provoquant les larmes de Sandrine Rousseau qui a dit que c’était violent.
Il faut savoir qu’ONPC est une émission enregistrée, et selon le débriefing fait dans les émissions médias, on a appris qu’en fait, à un moment donné, Christine Angot est vraiment partie dans sa loge provoquant une coupure de 20 mn d’arrêt dans l’enregistrement de l’émission. C’est la productrice de l’émission, Catherine Barma, qui serait allée la rechercher dans sa loge.
Dans une interview récente, Christine Angot a prétendu qu’elle était allée dans sa loge parce que le public la huait.
J’étais contente de l’apprendre, car lors de la diffusion curieusement, on n’entend pas un mot, ni une huée sur le plateau pendant l’affrontement. Même Sheila, la seule femme sur le plateau, n’a pas dit un seul mot de réconfort, essayer de s’interposer.
J’ai été choquée de ces images, car cela me rappelle ma propre histoire avec ma société, où personne ne s’est inquiété de moi, et même les infirmières de la société ont failli m’enfermer dans l’infirmerie, m’ayant oubliée dans mon lit, sans elles-même me dire un mot sympathique, alors qu’elles étaient tout à fait au courant des conditions de travail dans mon département.
Donc ce mutisme tout autour m’ont surprise.
Evidemment les réseaux sociaux se sont emparés encore de l’histoire, il y a eu encore des plaintes auprès du CSA. Certains demandent le départ de Christine Angot qui n’est pas très aimée, il faut bien le dire, mais comme Léa Salamé une ancienne chroniqueuse l’a dit, c’est le jeu de certains de faire virer des gens de la télévision.
A la décharge de Christine Angot, je voudrais dire que les « victimes », mot dont elle ne veut pas, elle dit « personne », ont tellement de souffrance en elles par rapport à l’événement, que leurs réactions dépassent l’entendement, paraissent disproportionnées. Il m’est arrivé de me faire virer de groupes Facebook ou de forum à cause de cela, même des groupes spécialisés dans le domaine, ce qui prouve à quel point il est difficile même entre victimes de mêmes faits de pouvoir échanger, comme ce fût le cas entre Christine Angot et Sandrine Rousseau.
Sandrine Rousseau, qui est décidément une femme très bien, n’en veut pas à Christine Angot qui est allée la voir dans sa loge après l’émission.
Ce qui est curieux, c’est que Laurent Ruquier lui-même l’animateur, l’arbitre, qui est excellent dans ce rôle, n’est pas intervenu.
Depuis, au cours de la semaine, il y a eu des réactions diverses : la Ministre chargée des Droits des Femmes, Marlène Schiappa a, elle-même, saisi le CSA. La direction de France 2 a fait savoir elle aussi qu’elle n’adhérait pas au traitement qu’avait subi Sandrine Rousseau, mais il semble que Christine Angot restera dans l’émission.
Laurent Ruquier, quant à lui, n’a fait aucun communiqué, préférant réserver sa réaction à l’émission diffusée ce soir, histoire de faire un peu le buzz.
Comme d’autres de mes contacts sur internet, j’ai signé la pétition émise qui demandait des excuses vis-à-vis de Sandrine Rousseau.
A cette heure, la pétition pour les excuses que vous trouverez ici a recueilli 126 404 soutiens.
Donc nous verrons la suite ce soir… Apparemment, il y a eu un enregistrement du communiqué de façon exceptionnelle, témoignant de l’embarras provoqué par cette histoire. (http://www.lexpress.fr/culture/tele/onpc-la-mysterieuse-declaration-de-ruquier-apres-le-clash-rousseau-angot_1949936.html).
Je trouve quand même que Christine Angot a tort de mettre en cause les huées du public, elle est partie en vrille toute seule. Les chroniqueurs de Ruquier se font régulièrement huer, donc là, c’est une mauvaise excuse.
Denis Baupin, lui, de son côté demande un droit de réponse.
La plainte en justice de Sandrine Rousseau n’a en effet pas abouti car elle était hors délai. Une victime de ce type de fait (agressions sexuelles et non viol) avaient en effet 3 ans pour porter plainte, maintenant ce délai a été porté à 6 ans.
Je me demande encore comment des victimes peuvent attendre autant de temps pour déposer plainte, il faut bien y réfléchir, car c’est un parcours du combattant, surtout qu’il s’agit d’avoir des preuves et des témoins, mais souvent dans ce cas de figure, il n’y en a pas, donc comment le prouver ?
Dans l’affaire, Denis Baupin, il y a eu d’autres plaintes, donc le Monsieur serait coutumier du fait. Pour l’instant aucune plainte n’a abouti à une condamnation.
A lire sur le sujet :
Mon beau manoir 
J’ai été assez choquée de ce qu’il a pu se passer samedi dernier. D’une, de voir 2 femmes incomprises se déchirer (car elles sont toutes les deux victimes, mais Angot semble refuser cette reconnaissance) et de 2, que personnes ne soit intervenu pour calmer le jeu. C’était insoutenable à voir ! Et oui, « apprendre à recueillir la parole », ça s’apprend. C’est même mon métier. 😉
https://la-parenthese-psy.com/
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Je suis tout à fait d accord, c était le silence tout autour qui était insupportable. Je ne sais pas comment elle gère son traumatisme Christine Angot, mais il est encore bien présent. Justement il faut en parler pour exorciser. Ruquier a pris le parti de la soutenir.
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Je n’avais entendu qu’un vague écho de cette affaire, maintenant je comprends mieux.
Je ne regarde pas cette émission, c’est pas simple cette affaire mais enlever les réactions des spectateurs faussent le débat.
Bon dimanche.
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Voilà, c’est là, un peu le débat : ou on montre tout, ou on montre rien. Certains s’indignent que les larmes de Sandrine Rousseau aient été montrées, cependant elle est restée très digne.
Ruquier comme toujours assume son choix de chroniqueur. Je pense que nous ne sommes pas à l’abri d’un nouveau pétage de plombs de Christine Angot dans l’émission. Je crois qu’il faudrait qu’elle en parle à un thérapeute, car la douleur malgré les années semblent encore bien vive, et cela la rend incohérente.
C’est certain qu’un inceste surtout par son père, laisse une souffrance profonde, car un enfant se rend bien compte que ce n’est pas normal.
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Triste tout ca. Pas vu mais beaucoup entendu parle. Que s’est il passe hier soir? Pas regarde….
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Ruquier a fait une communication même avant le générique de l’émission. Il prétend avoir donné la parole, que Christine Angot était elle aussi une victime, comprendre que certains aient pu être choqués, et dire que toute cette polémique était menée dans un autre but.
D’après ce que j’ai pu lire, c’est que quand le public a hué Christine Angot et qu’elle s’est retirée dans sa loge, elle a traité le public d' »imbécile ». Elle voulait alors tout arrêter.
C’est bien que l’employeur l’ait soutenue comprenant que l’événement venait de sa propre souffrance, cependant les excuses vis-à-vis de Sandrine Rousseau, on ne les a pas vraiment entendues.
Voilà le texte de son intervention qui nous laisse sur notre faim et est considérée comme « étrange » dans le débriefing des médias aujourd’hui :
« Avant de vous présenter une nouvelle émission d’On n’est pas couché, je me dois de revenir sur l’émission de samedi dernier. Si Christine Angot et Yann Moix ont montré, trop violemment peut-être, leur désaccord sur la forme, il va de soi que personne sur ce plateau n’a remis en cause le bien-fondé de cet engagement et si nous avions invité madame Rousseau, c’est bien pour partager son combat dans la lutte contre les violences faites aux femmes et dans aucun autre but que celui-là.
Je n’ai vu, moi, que deux victimes, exprimer leur douleur. Dans les larmes de Sandrine Rousseau, comme dans la colère de Christine Angot, je n’ai vu, moi, que deux victimes, exprimer leur douleur, différemment certes, mais avant tout exprimer leur souffrance. Chacune à sa façon. Il fallait n’y voir rien d’autre.Parmi tous ceux qui depuis une semaine attaquent l’émission, pétitionnent ou crient même au boycott, il y a sûrement des téléspectateurs que la séquence a sincèrement mis mal à l’aise, mais j’y vois aussi des raisons bien éloignées de la cause féminine, de l’ignorance aussi parfois.
Comment peut-on reprocher à Christine Angot son extrême sensibilité sur le sujet quand on sait ce qu’elle a subi elle-même. Certains parlent, d’autres préfèrent écrire. Certaines pleurent et d’autres crient. Ce que vous avez vu sur le plateau samedi dernier n’est rien d’autre que la vie et malgré tous les commentaires lus et entendus depuis huit jours, je reste fier d’animer une émission où un tel espace de liberté, où de tels échanges, même difficiles parfois, peuvent avoir lieu. »
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Oui j’ai lu que son commentaire n’était pas des plus appréciés!
Et c’est vrai il ne prend pas position, ni ne défend aucune des 2!
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Remarqué s il avait laissé tomber Angot, elle aurait pu être en danger par deompensation. Et il ne veut pas qu’ on lui dicte ses choix. La pétition est partie à la médiation de France 2 demandant toujours des excuses vis à vis de Sandrine Rousseau.
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Oui ce n’est pas fini tout ça!!
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Oui, les gens s’estiment pas satisfaits !
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Angot se maintient sur une limite douloureuse en refusant de construire une « solution de continuité », ce faisant elle entraîne mécaniquement les autres dans son petit enfer – pour ne pas refermer le couvercle.
Rousseau est dans la posture diamétralement opposée.
Ruquier que fait-il ? Il fait comme d’autres à la télé… Ce gros bosseur, ce persévérant.
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Ce qui m’inquiète pour Angot, c’était surtout son discours, s’indigner parce que Madame Rousseau avait créé une association pour accueillir la parole, dire qu’il fallait « se débrouiller ». A mon avis, même s’il paraît qu’elle a parlé de son inceste dans ses livres (je n’en ai pas lu un seul), il est clair que les faits ont dû se passer dans son enfance, donc il y a plusieurs dizaines d’années, et que sa façon de réagir prouve qu’elle n’est pas dans la résilience, et pire, elle interdit aux autres de parler, de se défendre.
Ruquier, lui, l’a défendu, la considérant comme victime, elle même en souffrance, mais cela ne l’autorisait pas à s’attaquer à Sandrine Rousseau jusqu’à provoquer ses larmes.
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je n’ai aucune inquiétude pour Angot, car comme je le disais plus haut, elle a adopté une posture de lutte, de combat, en tant qu’artiste moderne, pour laquelle la souffrance est nécessaire, car c’est dans la composition avec la souffrance qu’elle trouve le moteur de son oeuvre – roman ou chronique ; son discours contre les initiatives de Rousseau n’est qu’un discours, une critique dont l’humilité est la clé de la liberté de parole : elle parle de son point de vue avec la vigueur que lui inspire sa souffrance.
Rousseau pleure à la télé ; n’aurait-elle pas pleuré de toute façon ? Souffrir, ne pas souffrir, telle est la question ? Parler, pleurer, pleurer , parler, vivre peut-être ?
Les deux servent une même cause, qui est celle de l’émancipation des femmes et des filles, celle des être humains, d’une certaine lourdeur. Disons.
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Ce qui est terrible, c’est l’aveuglement (ou le calcul froid et intéressé) de Ruquier (et la production) qui a autorisé sa chroniqueuse à se mettre dans une situation pareille. Angot n’a très clairement pas exorcisé ses démons et, à ce titre, l’envoyer au front sur le sujet est non seulement criminel pour l’invitée, mais aussi pour elle. Le fait qu’il ait réservé sa réaction à l’émission de cette semaine est méprisable. Encore une fois, une preuve de plus de la vacuité de la télévision…
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Le résultat, c’est que l’émission de samendi est tombée en dessous de la barre du million de téléspectateurs. Certains ont vraiment boycotté !
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Ils ont eu bien raison !
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