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INFO LE FIGARO – L’inspection du travail a conclu à un «homicide involontaire» pour le suicide du Pr Mégnien en décembre 2015. Elle met en cause la..
Source : Suicide du cardiologue de Pompidou: un «homicide involontaire»
C’est quand même incroyable cette concordance des dates : la décision de l’inspection du travail après enquête a été rendue le 9 février, juste le jour où j’envoyais mon courrier de relance concernant mon affaire. Il paraît que selon certains auteurs, enquêteurs policiers, il n’y a pas de coïncidence !
Sur l’article du Figaro, il est indiqué :
« Après le suicide du Pr Mégnien, l’administration avait voulu rejeter la faute sur les problèmes personnels rencontrés par le médecin, notamment le fait que sa femme vivait à l’étranger, à Boston. Le procédé est rôdé, comme nous l’explique un inspecteur du travail qui n’a pas participé à l’enquête: «C’est un classique des employeurs. Ils utilisent toutes les confidences faites par les salariés à leurs collègues ou à la hiérarchie pour pouvoir dire qu’il s’agissait d’une personne fragile. Ces difficultés sont censées amoindrir les causes du suicide».
Moi, c’est plutôt les experts judiciaires qui ont tenté de m’inventer une vie pour diminuer la responsabilité de l’employeur ! Je viens de dialoguer avec une victime de France Télécom qui me confirme une info que j’avais eu avec une association que le procès de l’affaire des suicides de France Télécom/Orange devrait avoir lieu cette année.
Dans l’affaire du suicide du cardiologue de l’hôpital Pompidou, il est à noter la délclaration faire par un psychiatre :
« La complexité d’un acte suicidaire sur le lieu de travail » ne doit pas être « un prétexte pour occulter la façon dont ce collègue a été objectivement maltraité », écrivait le professeur Bernard Granger, chef de service de psychiatrie à l’AP-HP, quelques jours après le drame dans une lettre ouverte à Martin Hirsch.
Condamnation possible :
Le délit d’homicide involontaire visé par l’article 221-6 du Code Pénal est puni de 3 ans d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende.
Si jamais le harcelé pète un plomb et tue son harceleur, c’est l’infraction de violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner visée par l’article 222-7 du Code Pénal, donc Cour d’Assise, peine prévue 15 ans de réclusion criminelle au maximum. Les victimes de faits de harcèlement ne sont même pas logées à la même enseigne.
A lire aussi sur le sujet :
Pourquoi aurait-il choisi de se suicider sur son lieu de travail si celui-ci n’avait une grosse influence sur sa décision.
Elles sont intéressantes tes informations.
Après le décès de ma fille j’avais pris n’importe quel travail et j’étais dans des conditions pas très désagréables avec des horaires impossibles.
Je finissais par me provoquer tous les symptômes des maladies qui me permettaient d’être en arrêt de travail, le médecin faisait des examens il et il n’y avait jamais rien jusqu’ ce que le médecin du travail comprenne que je faisais une dépression et me mette en inaptitude.
Je ne fus jamais autant soulagée que le jour où je suis partie de ce travail.
Tant pis je vais avoir une retraite de misère mais c’était ça ou le suicide.
Bises
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la décision de partir n’est pas facile. Moi, quand j’ai vu que mon directeur me créait des difficultés, j’avais songé démissionné, mais dans le contexte actuel, c’était s’exposer à de grosses difficultés pour retrouver un job, et je considérais qu’il était en tort, que l’entreprise que j’avais choisie était très grande, donc qu’il y avait certainement quelque part un autre poste qu’on pouvait me confier, d’autant plus que j’avais des compétences multiples dans plusieurs domaines. Malheureusement, un harceleur n’accepte jamais que sa « cible » lui échappe, et en plus, son adjoint ne voulait pas me voir partir, car j’étais un très bon élément. Donc il y a eu court-cuitage au moment où les ressources humaines étaient censées me proposer d’autres postes dans la société, mais je n’en ai pas vu la queue d’un seul. Elles pensaient qu’en m’hurlant dessus, et m’empêchant de parler, j’allais réintégrer la queue entre les jambes, la tête basse mon bureau et accepter qu’on me donne du travail jusqu’à ce que j’en meurs.
Ton médecin a eu le bon réflexe. Moi, la mienne quand elle est revenue d’arrêt pour cheville cassée, m’a dit qu’il fallait en finir, et me pousser à contacter l’employeur, or, en arrêt, il faut éviter d’échanger avec l’employeur, c’est dangereux. J’ai été licenciée pour des faits survenus pendant l’arrêt de travail, alors que les ressources humaines continuaient à m’envoyer des lettres toxiques, de mensonges et de menaces. Le mieux est d’observer le silence, mais je n’en pouvais plus de me taire, il fallait que cela sorte !
en relisant à l’instant des textes, car quelqu’un me demandait une info sur un forum juridique, je retrouve bien que l’employeur devait sanctionner l’auteur du harcèlement moral, or, il ne l’a pas fait, car comme me l’ont dit les syndicats, la seule sanction est le licenciement pour faute grave, ce pour quoi l’entreprise a organisé une parodie d’entretien de licenciement pour me forcer à revenir sur mes déclarations concernant l’agression que j’ai subie, pour ne pas avoir à licencier certains salariés, et moi, j’ai refusé, car comment peut-on présenter ses excuses pour avoir été agressée ?
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La logique de la justice française j’ai envie de dire
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oui, certains qui tuent sont moins sanctionnés, que ceux qui tuent par réaction. J’ai vu cette info sur un forum juridique, la personne qui posait la question demandait si comme aux Etats Unis et dans les romans policiers, il était possible de plaider le moment de « folie passagère » pour diminuer la peine concernant la réaction du salarié licencié, mais visiblement le juriste disait que c’était dans les romans, il en était pas de même pour la justice française, qui est très rétrograde.
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