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Je vous informais que la secrétaire du psychiatre chargé de faire une expertise par Dame Justice depuis maintenant trois ans avait essayé de me joindre vendredi.

J’ai de mon côté essayé de la rappeler pour connaître la teneur du message. Je pensais que c’était seulement pour m’informer qu’enfin, le rapport d’expertise était parti, suite à ma saisine du Procureur Général de la Cour d’Appel auquel j’ai fait part de mon « désappointement » (le mot est faible) face aux délais de la justice française, et même du parti pris de certaines unités comme la police.

J’avais noté qu’il ne fallait plus attendre ce rapport d’expertise.

Or, arrivée à mon rendez-vous, sur le quai du RER, je décide quand même de rappeler l’hôpital, car cela me préoccupait !

La secrétaire me passe directement le médecin qui m’annonce qu’il s’était fait « sonner les cloches » par le juge (on voit que Pâques est passé par là), et que pour rendre son rapport, il aurait besoin de me revoir pour voir l’évolution, et mettre à jour.

De là, je lui signifie que c’était moi qui étais à l’initiative de cette expertise et que je voulais que le lien soit fait entre ma maladie et ce qu’il s’était passé il y a 9 ans, mon agression et l’acharnement de l’employeur.  Je lui dis aussi que je faisais une procédure pour délais déraisonnables, car 9 ans cela faisait long.

De là, il me répond : « cela ne me regarde pas vos ennuis judiciaires »… vraiment pourquoi donc intervient-il ?

Alors que le RER faisait un bruit d’enfer derrière moi, en s’arrêtant et démarrant, je me suis dit qu’il serait mal vu que je l’envoie balader. Donc, un nouveau rendez-vous a été pris pour jeudi prochain (moi qui voulais lever le pied cette semaine, c’est mal parti, avec mon rendez-vous demain avec la vice-présidente de l’organisme-bailleur pour mon problème de logement).

Ce type m’avait déjà fortement choquée il y a 3 ans en me disant au début de l’entretien que s’il avait été mon employeur, il m’aurait aussi licenciée… (ensuite il s’est presque excusé quand j’ai réussi à lui expliquer le contexte réel de l’affaire). Quand on voit que le Monsieur ne fait pas son « travail » en trois ans, bloquant mon dossier juridique, je trouve vraiment que c’est l’hôpital qui se fout de la charité ! Je ne suis pas sûr d’avoir bien fait d’accepter, mais je pense qu’il va falloir que je sois ferme, et qu’il comprenne bien que c’est moi qui dirige cette partie du dossier, et qu’il y a préjudice.

Je lui ai dit au passage que j’avais maintenant les pièces du dossier pénal et que mon harcèlement était reconnu et démontré par l’inspection du travail, donc maintenant son avis ne pesait plus dans la balance. Quand je pense que sa collègue en 1ère expertise m’a inventé une vie pour dédouaner l’employeur, ce dont j’ai eu confirmation après notre première entrevue !

Je lui ai brossé l’état actuel de ma santé : jambe cassée, tendinite au bras droit, infection pulmonaire, leucémie… Comme par hasard je me suis casser la jambe à peu près 1 semaine après avoir pris connaissance de toutes les déclarations fabuleuses de mes chers collègues (de merde) !

Je ne vais pas manquer de lui dire que même mon médecin de cure (idem ma psychiatre) me dit que la justice attend que je mette fin à mes jours pour clore le dossier, mais rien que pour cela, je resterai en vie et je compte bien leur rendre la vie très difficile à toute cette bande de tristes sires, guignols en tous genres !

J’espère qu’il ne va pas une nouvelle fois essayer de me retourner le cerveau comme mon employeur a essayé de le faire. J’ai dû d’ailleurs aussi l’exprimer, que son seul but était visiblement de me faire abandonner. Je me souviens que j’ai mis 4 mois à m’en remettre : si jamais il ré-essaie, je crois que cela va mal se passer !

Avais-je vraiment la possibilité de refuser ce rendez-vous ? A votre avis ?

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