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Doit-on fêter les anniversaires joyeux comme les naissances ? certains fêtent même les anniversaires des morts, surtout ceux célèbres, genre Claude François, Coluche. Freud de son côté trouvait de la signification dans la date anniversaire.
Il y a 7 ans je me rendais à 14h30 à un rendez-vous pensant trouver une solution à mes problèmes professionnels, confrontée à un directeur qui avait décidé de m’en faire voir de toutes les couleurs et de me mener à ma perte, alors que je l’avais hissé à une place inespérée pour lui, grâce à mon travail et mon implication. Il paraît que c’est une attitude connue, on se débarrasse de l’escabeau.
Au lieu de trouver une solution, j’ai trouvé un problème avec cette gestionnaire de ressources humaines qui m’a agressée, une personne mal dans sa peau, caractérielle, que beaucoup évitent, mais alors que j’effectuais des heures supplémentaires non payées, que j’avais relevé un challenge difficile avec le poste que j’avais accepté dans lequel j’avais réussi, se croyait permis de malmener ainsi une personne bien notée. Je me demande encore ce qui lui est passé dans la tête, et quand j’ai manifesté mon indignation auprès de la direction, c’est moi qui ai été licenciée, alors que d’après les syndicats c’était elle qui aurait dû passer à la trappe. Ce n’est guère facile de vivre avec une telle injustice.
Mon problème est le même que celui survenu et découvert lors des suicides de France Télécom Orange, et même si des dirigeants ont été mis en examen, il n’y a toujours pas de procès, ni de condamnation officielle. C’est long, beaucoup trop long pour les victimes en attente.
Je ne m’en souvenais plus, mais mon corps, lui, s’est souvenu, car je me suis réveillée avec un mal dans le bas de la nuque, et le dos raide, et s’en est suivi le déroulement normal, mal au coeur, vomissements. J’ai donc passé la journée au lit à somnoler, en essayant de chasser les idées négatives.
Je ne comprends pas que la justice qui est saisie soit si lente à réagir, elle ne m’a pas permis de me reconstruire, de passer à autre chose, et j’en souffre encore beaucoup, la preuve, un rappel alors que j’aurais pu sortir avec une autre blogueuse pour une petite manifestation sympathique.
Hier je suis passée dans une église proche après un rendez-vous avocat, qui m’a dit que cela allait être encore long, on dirait vraiment les juges sont en train de vouloir démanteler des réseaux internationaux drogue, prostitution, alors que les personnes impliquées sont clairement identifiées, une dizaine de personnes… Ma bougie brûlée à l’intention de Sainte Rita, la patronne des causes désespérées, ne m’a déjà pas protégé de cette journée, où j’avais l’impression que mon lit tanguait.
A quoi peut-on encore croire dans cette vie ?
On peut croire en soi-même. On peut croire que la loi est un âne, et un âne cruel; mais il a toujours été ainsi. On peut croire que le monde n’est pas aussi cruel, et qu’il y a des peuples comme toi. Tu doit les trouver – c’est tout ! 🙂
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oui, mais j’aimerais bien trouver un juge qui prenne réellement en main ce dossier !
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La blessure morale est subtile, elle ne se remarque souvent pas où trop tard dans l’entourage,
Le poids de la justice est égal à sa lenteur, insoutenable pour les injustices
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Je crois quand même que cela pourrait s’améliorer. Je crois qu’ils attendent que j’abandonne car ils ont tous une épine dans le pied.
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Il y a des jours qu’on n’oublie jamais, mais je souhaite que tout cela s’achève bientôt. Peut-être ensuite pourras-tu ne plus y penser avec autant de colère et de désespoir ?
Je l’espère de tout coeur.
La justice est longue, trop longue… il y a trop de juges qui s’occupent des célébrités et délaissent ce qui ne leur apportera pas de gloire.
Je t’embrasse fort. Prends bien soin de toi.
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Tu vois, je n’y pensais pas, mais mon corps s’en est souvenu. Le problème c’est qu’il y a des conséquences sur ma vie économique de tous les jours et sur mon avenir.
En effet, quand il s’agit des problèmes de L’Oréal par exemple, en 6 mois le tribunal est saisi, moi, cela fait 7 ans que j’attends réparation, à part une provision sur heures supplémentaires effectuées et non payées, pour l’instant c’est moi qui dois débourser des sommes folles en avocats et frais de justice pour obtenir réparation.
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Bonjour Ava !
Il est bien douloureux à lire ton article.
Pour répondre à ta question de fin, je pense que dans la vie nous pouvons croirent à sa force à surmonter les obstacles. Biensur on a mal, on se laisse aller aux idées négatives mais il y a toujours en soi cette part de force insoupçonnée.
Je t’envoie plein de pensées positive et bienveillante
bon dimanche
bisous
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Moi, je vois surtout ma retraite approcher et pas de solutions immédiates, car la justice s’enlise, malgré les relances. La réponse est « le dossier est en enquête », cela fait quatre ans qu’il est en enquête au niveau du pénal et rien ne bouge. Apparemment il y aurait une orientation vers la mise en cause des médecins du travail, sauf que le fond de la question, c’est surtout mon supérieur hiérarchique qui a disjoncté avec ses réorganisations « vues de l’esprit ». Ce serait pas juste de faire porter la responsabilité à des professionnels qui avec la « dictature » sévissant dans cette société ne pouvaient rien faire, sinon de perdre leur emploi. Ceci dit, un médecin avec son serment d’hippocrate doit toujours porter assistance aux malades. Quand j’étais sur le lit de l’infirmerie, le médecin m’a bien dit que j’étais en danger, mais il n’y a pas eu de mention sur le dossier médical, que je suppose avoir été falsifié au moment où j’en ai demandé communication. Une partie est écrite, et l’autre, celle qui concerne les événements est dactylographiée sur des pages annexes.
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C’est très difficile de lutter dans les procès pour harcélement dans le monde du travail ou des injustices.
Notre justice est engorgée, injuste et personne ne prend en compte les produits psychologiques qui en résultent.
Je ne crois plus en rien, même pas en l’être humain, ils sont capable de tout et n’importe quoi pour avoir le pouvoir et le garder.
Bises
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il paraît qu’au pénal, la reconnaissance ne se fait que sur 2 dossiers sur 10. Il faut des preuves tangibles, des témoignages… Même s’il y a faisceau de présomptions.
Et puis que la société ait laissé cette entreprise agir sans contrôle autre que les fameuses expertises psychosociales, cela devient gênant !
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coucou toi, je suis rentrée il y a peu de mes collines, et me revoici. Tu sais on se débarrasse souvent de « l’escabeau » … Cela s’appelle de l’injustice.
J’imagine que tu te dis que c’est bien trop long, mais ce qu’ils veulent c’est que tu lâches prise, courage.
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hélas oui, j’en suis consciente, et le pire c’est que je crois que parmi ceux qui veulent que je lâche prise, ce sont les magistrats, y compris le Procureur de la République dans la mesure où il a classé le dossier d’un des suicidés, et que cette affaire peut faire ré-ouvrir le dossier. Une association locale qui s’occupe des victimes de violence m’a dit que le Procureur se tirerait une balle dans le pied s’il mettait de la bonne volonté à faire reconnaître mon préjudice… cela et en plus les « relations » qu’a mon ex-employeur capable de faire démandater des syndicalistes trop gênants par des centrales syndicales, et de licencier un médecin du travail qui avait mis en évidence 74 cas de harcèlements, avec en plus la bénédiction des syndicalistes à une voix de différence.
J’ai pour moi un rapport de l’inspection du travail qui reconnaît mon harcèlement auprès du juge d’instruction après un an d’enquête, je crois que c’est la seule enquête sûre qui a été faite. Je pense qu’il faudrait une justice des justices, comme il y a une police des polices.
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Oui, il y a des événements, qu’on ne peut oublier, et c’est normal, cela prend tellement de temps, non pas pour accepter l’inacceptable, mais vivre avec, et ce avec moins d’intensité. Pas facile, j’en conviens ! C’est le plus fort qui remporte, dépendamment de la force en question, qui est discutable et malheureusement pas à discuter. Dommage ! Bonne chance Ava,
Gros bisous.
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tu sais j’essaie de prendre de la distance, mais renoncer à leur condamnation, cela m’est impossible, le préjudice est trop grand !
puisque non seulement j’ai perdu mon travail de façon indue, mais j’ai perdu aussi la santé. Ils étaient au courant de mon état et comme l’a souligné l’inspecteur du travail, ils n’en ont pas tenu compte !
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