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l'attente

En ligne de mire, la fin de l’année, le temps des bilans va arriver. Je sais déjà que cette année 2013 n’a pas été terrible pour moi. Le 13 n’est pas un chiffre de chance en ce qui me concerne.

J’espérais certaines choses qui sont encore retardées.

C’est long, très long, et je suis fort impatiente.

Cependant, j’ai réalisé récemment que je pleurais moins… quasiment plus, d’ailleurs plus du tout, et que ces larmes que je déversais à torrents bouillonnants, des heures durant, m’empêchaient de me défendre comme je l’aurais voulu, un véritable handicap. D’ailleurs je me demande encore comment mon ex-employeur a eu la cruauté de poursuivre ses harcèlements en constatant l’état dans lequel j’étais, ce qu’a souligné l’inspection du travail dans son rapport. Ces gens n’ont pas de coeur, pas la moindre humanité, des monstres, des bourreaux, des sadiques de la pire espèce. Peut être pensaient-ils que je simulais, que c’était une maladie diplomatique ? mais pourquoi se sont-ils encore acharnés en voyant bien que j’étais au plus mal ? L’orgueil d’un individu qui n’a pas voulu reconnaître qu’il s’était trompé, et qui s’est enfoncé dans son erreur, voulant en plus m’arracher des aveux sur des faits que je n’avais pas commis.

Et puis, ensuite il y a eu les suicides et d’autres collègues victimes de maltraitance : aucune parole d’excuse, aucune vélléité de traiter dignement et vite ces dérapages managériaux graves. Ce sont les victimes qui doivent partir et refaire leur vie ailleurs, le principe de la double peine, victime de violences au travail et en plus, le perdant ce travail… à essayer de se reconstruire, de donner un autre sens à sa vie, avec de bagage lourd à porter, ce souvenir, ces stigmates que l’on garde douloureusement dans son cerveau.

Comment pouvoir tenir tête, avancer des arguments,  quand la vague de fond vous passe par dessus la tête, et que vous n’arrivez plus à croire à la réalité des événements que vous vivez ?

Même si ma santé reste fragile, j’en retire une certaine force de ces larmes en moins… C’était un fort handicap.

Ce matin, comme je me suis levée de bonne heure, j’ai voulu finir l’année en beauté, en résolvant certains problèmes. J’ai même voulu prendre rendez-vous avec ma spécialiste, et alors qu’il est toujours difficile d’avoir des rendez-vous, il m’a été proposé un créneau pour vendredi, comme un signe du destin, comme s’il fallait que je clôture quelque chose.

Hier, je me suis occupée de la santé de mon blog, car je l’avais inscrit à un site qui l’a analysé et m’a conseillé de l’enrichir de backlinks pour une meilleure visibilité. En en recherchant, je l’ai passé au scanner, et il semblerait que je ne mette pas assez de texte dans mes articles. Certes, ce blog est beaucoup un blog photo, et l’habitude des blogs photos, c’est de mettre des photos et pas des textes. Il semblerait que cela le pénalise.

Donc, j’en profite pour mettre du texte. Il y a plusieurs petites choses à améliorer, comme donner un titre à chaque photo postée, ce que j’omets régulièrement.

Après les bourrasques d’hier, il pleut sur Paris, le temps est gris, ce n’est pas très gai. Comme toujours j’attends le printemps, la lumière des jours qui vont rallonger rapidement à partir de Noël. Il n’a pas fait assez froid ces derniers jours, cela va nous jouer des tours. Je crains tout particulièrement la neige et le verglas, mais on n’y peut rien.

Je vais aussi aller m’occuper de la santé de mon téléphone mobile dont je n’arrive toujours pas à extraire les photos que j’ai prises. Heureusement il y a un point réparation Samsung dans ma ville… Il était temps que je l’apprenne !

Je ne sais pas si vous aussi, vous avez commencé à faire le bilan de votre année. On espère toujours que l’année suivante sera meilleure. Si je me base sur les chiffres du Tarot de Marseille (une de mes références), le 14 est le chiffre de la communication, de la tempérance. Espérons que ce soit de bonne augure.